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Les pensées du mois de Mars 2005

La Démocratie




Il est impossible d’imaginer les activités de l’homme sans que la pensée n’ait pas son rôle à jouer. En effet, l’exercice de la vie isolée ou en communauté dont la pensée ne ferait pas partie, n’aurait pas de raison d’être ; la pensée est une des conditions de l’existence. Elle est l’énergie vitale, le « fiat lux » de toutes les réalisations aussi bien des utopies que des aspirations pures ou légitimes de l’assemblée humaine. Cependant, une pensée qui se décompose génère le malheur et les pires des douleurs de l’esprit. Mais il serait aussi ridicule que de vouloir vivre indéfiniment dans des conditions agréables, sachant que l’habitude tue le plaisir et les délices de la vie. De ce fait, le monde passif ne dirige pas l’être aux fins de ses créations « poussées » par ces utopies parfois nécessaires et de temps en temps franchement inutiles.

Les mots n’ont jamais été suffisants pour articuler le langage de la pensée pourtant, on s’en sert aisément pour blâmer, trahir, tromper, martyriser, calomnier plus qu’ils devraient consoler, aider, justifier et réparer les erreurs du passé.

Les circonstances, les évènements, les choses de la vie sont relatives, contradictoires. Ils sont, ce qu’ils sont, selon la manière dont nous en faisons, soit une expérience personnelle, soit des contraintes incontournables que laissent révéler le mental, le corps, le temps et l’espace. De plus, l’homme lui-même est un être changeant il vit dans une continuité de perception mentale. Il évolue aussi dans un monde en perpétuel changement et même sa conscience en tant que telle, est soumise à la loi du changement. Ce qui change, ce sont ces présomptions qui façonnent notre vie. Tant que nous nous éloignons de notre individualité, c’est à dire de notre réalité, celle d’être conscient de soi. Ces influences presque magiques pour l’heureux naissant, font partie de la Loi. Cette loi, le chimiste français du dix huitième siècle, Laurent de Lavoisier ne savait pas si bien dire : « rien ne se perd mais tout ne cesse de se transformer, ou que « tout » est en perpétuel devenir ! » .Cela nous incite à croire que ce « tout et ce rien » ne sont absolus et permanents, si ce n’est dans nos interprétations objectives mais illusoires de nos appétits intellectuels et physiques.

En fait, si nous réfléchissons et observons méticuleusement les faits, les évènements, la matière qui nous environnent, à moins d’être de mauvaise foi, nous constatons non seulement que la vie s’imprègne de tout, mais qu’elle est surtout dynamique. Si nous réfutions d’admettre que les causes et les effets ne sont pas soumis inexorablement à l’absolu, nous prenons le risque d’être désarmés face à l’adversité. Car l’action, au départ, avait été mise en mouvement, ce mouvement n’étant autre que le processus de ce « devenir incessant, inébranlable » ! Partant de ce principe, il est tentant de dire que rien n’est figé, que le vide également, n’est qu’une interprétation de la conscience humaine, une imagination supplémentaire que cette conscience projette dans l’inconcevable que nous appelons, sans raison cependant, par habitude : « le néant ».

En jetant un regard sur l’histoire de l’évolution des choses, plus particulièrement sur celle de l’homme, nous finissons par remarquer que même la notion de progrès nécessite une analyse plus pragmatique, plus large et précise, sinon moins radicale. Nous serions d’ailleurs surpris de voir que beaucoup d’évènements dans la vie en général, sont le résultat d’un simple besoin (plutôt éphémère), non d’un progrès loué hâtivement par une flopée d’affirmations. Comme cela a toujours été le cas dans l’histoire des hommes en général et bien évidemment à un niveau plus particulier et personnel. Les supports d’informations s’agitent tout autour de nous et nous dépendons d’eux. Ceci, faute de réflexion, d’analyse, peut-être par manque de réalisme, de maturité intellectuelle, d’inconscience ou tout simplement parce que nous craignons l’inconnu.

A travers ces concepts étranges pour le non averti, nouvelles pour celles et ceux qui émergent timidement de la léthargie, il est vrai que nous serions plus attirés par une vie insouciante, plus oisive. On aimerait bien se laisser bercer par de douces vagues légères des mers des tropiques. Elles ne seraient alors bousculées que par une brise caressante que des héros fatigués que nous croyons être, savoureraient bien loin de la trépidante agitation extérieure et protégés des vicissitudes de l’existence.

Par ailleurs, l’objectivisme a toujours privilégié le contentement des sens, l’exigence de l’étiquetage et l’affichage des références, le « m’as-tu vu » en quelque sorte. La complexité des mises en œuvre en est un des exemples du déploiement des facultés cérébrales. Cela concerne souvent la recherche extravagante, fort heureusement qui s’accompagne de temps à autre de réussite et de soulagement lorsque la lucidité est présente.

Néanmoins, l’attention de la lectrice ou du lecteur est appelée instamment sur le fait que cette réflexion n’est en aucun cas un « canevas, une « voie » pour suggérer une orientation politique quelle qu’elle soit. Elle n’est pas non plus fondée sur la tentation ou la tentative de s’ingérer dans les affaires d’autrui et n’a pas vocation de donner des leçons à quiconque, ce n’est pas de toute façon le but recherché.

L’auteur se garde donc de ce fait, de proposer un système de pensée par rapport à une autre. Il s’interdit le désir d’instaurer par le biais de la polémique, une uniformisation de l’idée et de la pensée. Il s’agit d’une présentation de l‘observation personnelle respectant la liberté de penser de chacun. Le choix ou l’opinion est un privilège incommensurable en politique. La loyauté y trouverait asile, si, en dépit des errements et des attitudes contraires l’homme savait se contenir.

En effet, si, certains gouvernements ne correspondent pas du tout à ce qu’on a coutume de nommer, un système démocratique, s’attribuant en revanche de ce qualificatif, ils sont au demeurant responsables de leurs options et de la destinée de leur état. Quoiqu’ils puissent supposer offrir à leurs concitoyens. Sachant bien que tout bien mal acquis ne sera jamais profité, l’apparence de l’impunité éternelle fait aussi partie des mille illusions et des visions malveillantes. L’inconstance de l’esprit, la méconnaissance de la constitution de l’homme et de la Nature n’ont jamais été une faille dans l’accomplissement d’un certain développement. La destinée des peuples, en l’occurrence, des nations, n’est pas une question de règlement de compte ni la levée des mains devant un livre renfermant des écritures sacrées aux yeux des hommes, pour promettre ce qui ne sera jamais tenu.
Ne tergiversons plus, l’expression « démocratie » étymologiquement parlant, vient du grec dêmos (peuple) et kratos (pouvoir), il signifie donc le pouvoir populaire ou pouvoir du peuple. Enfin, qu’est-ce que la démocratie ?
Instinctivement, ce mot fait allusion au pouvoir d’élire un guide politique de son choix, de voter, d’aller déposer son bulletin dans les urnes. Pour beaucoup, cela confirme qu’un pays se disant démocratique est un pays libre. Ceci permet de penser que cette pratique semble ranger un état, une nation à l’abri de tout soupçon. Un Général d’armée avait dit ceci à ce propos :

« La démocratie n’est pas la panacée, mais on a pas trouvé mieux ! »


En effet, la puissance du mot agit dangereusement et peut-être irréversible quant aux dégâts qu’il pourrait causer. Car après les urnes, on déplore souvent les dérives du pouvoir. Les peuples sont continuellement menacés par les armes, la terreur, l’emprisonnement, la misère et la corruption. Ils sont devenues les chefs d’accusation des cris et des larmes de la population.
Toutefois, nous sommes restés prudents quant aux mots ou terminologies utilisés et qui peuvent, non seulement froisser nos respectables lectrices et lecteurs.
Beaucoup de gouvernements incluent dans leur devise ce mot fétiche, mais ils ne portent pas, et de très loin, l’étoffe de l’emploi. En effet, ce n’est plus qu’un mot parmi tant d’autres.

Nous éviterons également, autant que faire ce peut, de nous lancés avec des théories, des termes pompeux, compliqués pour masquer une ignorance du sujet. L’auteur se bornera de situer la réflexion présente uniquement sur le plan de l’expérience personnelle c'est-à-dire à partir d’une vision quoique subjective n’engageant que lui-même et personne d’autre.

La politique est une idéologie qui préconise une situation générale et sociale accomplie qui satisfait les besoins du peuple. Pour y parvenir, les conditions sont plus ou moins réalisables mais nous savons que la base fondamentale serait le bonheur, la liberté, la protection et la subsistance. Les hommes sont certainement d’accords sur ces principes, mais le sont-ils sur les méthodes employées quand les actes ou la méthodologie semblent sincères et dénués d’intentions malsaines ?


Nous ne nous attarderons pas dans l’univers et les mythes des théocrates, des républicains ou des monarchistes ou de la monarchie constitutionnelle, car chacun de ces grands courants philosophiques, politico religieux, ont eu leur lot de despotes, de tyrans, et de sanguinaires et de dévoyés en tous genres.

Bien entendu, si nous jetons un certain regard dans l’abstrait de l’homme social, nous nous confrontons au monde de l’idéologie politique. Il est évident, que dans le présent esquisse, nous éviterons du « mieux de notre meilleur» (pardonnez-moi l’expression), de faire du prosélytisme ni de la démagogie, encore un autre mot d’origine grecque, cela dit en passant (c’est à croire que nous sommes réellement redevables de la Connaissance de la Grèce Antique, tant en terminologie, qu’en science et dans d’autres domaines)!

La fraternité par exemple, n’a pas sa place dans la politique. Les réunions, conseils remettent chacun devant ses ambitions. Il se trouve que nous sommes face à un univers impitoyable où la relation dite humaine s’efface. C’est le « chacun pour soi et Dieu pour la compagnie !» et pourtant…
Nous ne pensons pas tous de même et personne ne s’alliera à ce qu’il en soit autrement. Les relations uniformes exaspèrent l’homme et cela compromettrait d’ailleurs l’épanouissement individuel. Beaucoup de groupes humains ont essayé en vain de pratiquer une sorte mode de vie où chacun est contraint d’observer l’uniformisation d’un code vie standard qui laisse croire que nous sommes des frères ! L’indien des Amérique n’a-t-il pas affirmé à l’homme blanc que même les animaux le ciel, la terre, la forêt, l’eau etc., « ceux-ci sont nos frères » ?
Biologiquement, nous sommes différents, pas plus que nous ne sommes pas libres ni égaux au sens réel du terme. Serions-nous libres sans eau, sans air, sans cellule, sans animaux, sans autrui, bref, sans ce qui nous entoure ? L’homme est bel et bien une entité dépendante et un peu mégalomane. C’est ainsi, on ne peut refaire le monde, mais l’opportunité a été donné pour transformer les conditions médiocres à nos yeux, pour se corriger et donc pour améliorer notre quotidien.

La tendance humaine laisse aussi croire que nos croyances religieuses, politiques et autres sont foncièrement le bien, c’est là une position essentiellement égocentrique parce que nous aurons toujours envie de définir, de proposer et même d’affirmer que nos concepts sont absolus, parfaits et vrais ! Que ce sont les autres qui non rien compris.

Même en ce vingt et unième siècle, l’homme croit encore et toujours qu’il est le « centre » de quelque chose, d’un système, d’un monde et qui sait, Peut-être de l’univers !


?


Au cours des civilisations anciennes, il y a eu toute une floraison de systèmes politiques. Parmi, certains ont fait brièvement leur preuve dans les conditions du moment. Pour d’autres, sûrement la majeure partie des systèmes politiques, issue de l’idéologie, se caractérisent par l’orgueil, les convoitises, les effets négatifs de la puissance de l’ego agissant qui se sont résultés par des hécatombes ou des peuples réduits en esclavage, cela, de manières les plus diverses. Ils bouleversent toujours les perspectives d’avenir des nations, des peuples, alors annoncées prometteuses, qui se font attendre non sans espoir, mais dans la fameuse spirale de la négation.
Un autre chapitre sera ultérieurement consacré en ce qui concerne le progrès. Généralement, le progrès est perçu lorsqu’un idéal est atteint ou plus exactement, quand un mouvement passe d’un plan inférieur à celui de supérieur. C’est également l’augmentation de la nature de l’intérêt personnel. Sans intérêt, au sens pratique du terme, il n’y a pas objectivement de progrès. Le progrès, touche les véritables besoins apportant la satisfaction sensuelle, morale ou mentale. Ces besoins, nous les désirons personnels et nous les voulons bien entendu agréables sinon bénéfiques pour notre tranquillité. Ainsi, si nous admettons que le progrès consiste à apaiser avant tout le mental il requiert tout autant un souci de qualité, mais vraisemblablement de quantité. Le fait de ne pas être parvenu au stade d’une situation plus élevée dans quelconque domaine ne constitue pas un progrès. C’est pourquoi, le progrès a forcément des aspects dits positifs, satisfaisants mais négatifs, manquants ou insuffisants. La vie est dynamique cependant, nous avons envie quelques fois de faire des « haltes » pour savourer les exaltations de l’esprit, cet état de quiétude est négatif au sens passif du mot.
De même, l’état de paix que nous souhaitons tous atteindre au terme d’un long séjour dans le tumulte, ne revêt pas toujours l’idéal consenti par chacun d’entre nous parce que la paix est également une phase négative eu égard à l’activité du mouvement. L’équilibre, la stabilité par exemple, est aussi une qualité négative, car nous ne pouvons en permanence se satisfaire de l’immobilisme. Par analogie, si nous sommes trop prudents, nous ne faisons rien, nous attendons l’accessibilité de produire un mouvement physique ou métaphysique.
Nous sommes obligés de reconnaître l’absence de ce qui nous oppose pour être satisfait de ce que nous jouissons ou de ce que nous sommes sur le point d’obtenir. Cette contradiction rétorque que ce sont les oppositions qui nous poussent à les contraindre, sans elles le simple mot « combat » n’aurait aucun sens pratique et positif. Karl Marx avait suggéré dans sa doctrine des conditions utopiques pour établir la paix sur terre force est de constater que son « appel » n’a pas été universellement entendu. Il en était de même pour d’autres penseurs respectables par leur foi parce qu’ils ne reconnaissaient pas en vérité la nature changeante de l’homme. La mauvaise compréhension de l’homme et de ses rapports avec la Nature pour ne pas dire le cosmos tout entier. Nous le répétons sans cesse, l’homme entretien un orgueil si intense qu’il se croit « élu » pour réaliser l’irréalisable toujours à des fins strictement égoïstes ou non de ce qu’il croit comme étant son sauveur dans sa démarche. Nous avons faits allusions à ces choses qui façonnent notre vie, la plupart n’étant que des illusions, pures rêveries, des conditions pour la préservation des acquis temporaires. Le retour inéluctable à la terre de ses biens et de son propre corps physique.

Qu’elle est aujourd’hui la valeur de la démocratie ?

Il est surprenant de rencontrer dans le monde moderne un grand nombre de gens considérant comme incorrectes, impolis ou impropres certaines habitudes ou coutumes différentes des leurs. C’est à partir de ces attitudes ou préjugés nés de l’ignorance, que la dérision et la haine finissent par naître. Beaucoup de personnes manquant de discipline personnelle et d’éducation appropriée par exemple méprisent les religions (parfois sans l’avouer), parce que celles-ci ne sont pas explicites ou sont simplement différentes de la leur.

Voici une opinion, ou plutôt une attitude respectable d’un philosophe :

« Avant de supporter de tout notre cœur un système politique ou une idéologie, nous devrions avoir une meilleure compréhension de sa terminologie. Les besoins et les désirs inhérents à l’être humain sont ce qui, dans la nature humaine, s’approche le plus de l’égalité. Jusqu’où un système politique diffère t-il d’un autre dans sa poursuite de ces buts ? De nos jours les idéologies politiques parlent, comme autrefois, de liberté et d’indépendance de l’individu. Cette liberté est cependant si morcelée que le mot tyrannie la définirait peut-être mieux. Certaines théories politiques courantes font apparaître l’état comme la réalisation ultime de l’homme. Il est présenté d’une manière paternelle comme le bienfaiteur de l’individu. L’indépendance de l’individu n’est alors que ce qui lui est accordé par l’état. Le choix individuel en dehors des exigences impératives de l’état est grandement restreint. D’un autre côté, d’autres systèmes, sous des noms divers, accentuent dans leur philosophie politique la liberté individuelle jusqu’à ce qu’elle soit presque absolue et une forme de l’égalité. Un tel système n’offre par conséquent, aucun facteur liant permettant de former un état.
Lorsqu’on souscrit à une philosophie politique on devrait d’abord étudier la sémantique de ses principes de base. Quel est, par exemple, dans leur doctrine le sens de tel ou tel mot ? De plus, ces significations fondamentales sont-elles en harmonie avec la manière dont le mot est utilisé dans l’idéologie politique ? Nous entendons parler des atrocités commises par les dictateurs sur leurs peuples et nous lisons des articles sur ce sujet. Ces inhumanités, ces crimes contre l’humanité sont connus de sources sûres. Mais combien de personnes en dehors de la lecture des débordements sentimentaux contre de tels actes ont cherché dans les sources historiques disponibles ce qui a bien pu permettre à de tels individus d’obtenir le pouvoir qui est le leur ? Ce manque de connaissance qui est celui de la plupart des gens les rend sensibles à toutes propagandes, en grande partie, fausses et nuisibles.
Les exemples de gouvernements exerçant sur les vies de leurs citoyens un pouvoir absolu qui, dans beaucoup de cas, est un parallèle à la cruelle tyrannie des despotes d’il y a plusieurs siècles, sont de plus en plus nombreux. Même dans ces nations dont la constitution préconise un état démocratique, la liberté proclamée diminue peu à peu. »

Si la télévision n’avait jamais jeté un pont entre les rives de l’absurdité et de l’ignorance, chacun se ferait toujours une certaine idée de soi-même et des autres. Malgré cela, nous avons encore des difficultés pour situer, même sur une carte le Viêt-Nam, le Maroc, l’ancienne Rhodésie, l’Irak, le Pérou, la France et bien d’autres pays, que des gens, un peuple, des nomades y vivent, que ce sont des humains ayant un « cœur » qui bat au même rythme que le nôtre ! Mais qui vivent autrement.
Il y a forcément dans ces préjugés une fausse interprétation de la liberté sociale et de l’interdépendance des nations. Là encore, nous avons vu précédemment dans les articles traitant sur la question de la liberté, celle-ci est considérée comme le but absolu à atteindre. Or, la liberté absolue, n’existe pas non plus, elle est impossible. La dépendance est une nécessité, elle et le médiateur indiscutable entre les cellules, les particules, les molécules et bien sûr entre les humains. L’occident a besoin de l’orient, le nord du sud et inversement. C’est la raison pour laquelle qu’une nouvelle politique de l’immigration est à repenser dans un contexte d’échange et d’humanité, non pas d’économie ou de compétition. Ce sont les bigots abaissés par leur médiocre culture qui croient, espèrent (vainement d’ailleurs) et défendent l’isolationnisme, le séparatisme ou le nationalisme. Des tentatives ont été faites et successivement les résultats furent un brûlant échec hélas, au prix de génocides, de tortures physique et morales. Cela n’a servi de leçon alors ça continu !

Certes, des peuples aussi sincères que dévoués à défendre leur patrie, à servir leur guide politique, méritent mieux qu’un gouvernement totalitaire s’exhibant sous les fleurons des idéaux des sages philosophes du passé. Mais il est bon de ne pas sous estimer la condition humaine en dehors de ces aspects et concepts politiques et religieux. Pour cela, l’homme doit constamment se remettre en question afin d’avancer sur ses points de vue et conclusions louables, mais pas forcément justes et appropriées.
La convoitise, la luxure, une éducation négligée, l’avarice individuelle et collective ou internationale font partie des cellules cancéreuse que la société politique devra absolument se séparer. Aucun espoir fiable, légitime et entendu ne pourra être vécu si les hommes persistent à croire que l’économie, la politique, la religion et la philosophie pratique doivent être supportés par ces piliers aussi branlants.

Ce n’est pas parce que nous réalisons des performances mentales, capables de mémoriser des équations mathématiques en une quantité impressionnante, exercions une profession hautement qualifiée, soyons une personnalité politique importante vivant dans de luxueux palais, des artistes reconnus, portions des habits neufs, avons une certaine idée de l’esthétique apparente, possédions des biens, que ceci prouve une maîtrise de la vie. Toute connaissance quelle qu’elle soit, est impersonnelle. C’est grâce à la manière dont nous mémorisons les choses, ajoutées à l’ingrédient qui est notre subconscient intelligente (puisant dans les archives des formes-pensées des êtres), que nous pouvons réaliser quelque chose positivement ou au contraire, négativement ! C’est pourquoi, que « rien » absolument rien ne nous appartient ! Tout est le résultat d’une Connaissance Universelle. Notre manière d’appréhender par l’inspiration, fait de nous soit des connaissants ou à défaut des bigots, des ignorants.
Dans la quête d’un système politique adéquate, il faut tenir compte de l’originalité d’un peuple, de sa culture, de sa condition géographique, de ses coutumes et de sa tradition. La démocratie telle qu’elle est pratiquée en occident ne sera pas forcément une solution « ailleurs » c'est-à-dire dans d’autres pays. Sachant bien que cette option politique n’a jamais été réellement pratiquée où que ce soit. La démocratie n’a eu simplement pour symbole « le scrutin ». Il doit être holistique sans pour autant qu’elle signifie « laissez-vous aller ! »

Nous déplorons également aujourd’hui, la nouvelle forme d’esclavage, l’esclavage par l’économie. Dans les recoins du commerce, de l’échange, l’arnaque, la spoliation fait rage et la publicité mensongère légalisée, normalisée n’est pas des moindre.

Dans le contexte de la philosophie pratique exposée ici, on ne peut s’empêcher de déclarer que la sincérité est un atout pour gouverner ou pour proposer une philosophie politique. Or, la difficulté repose sur le fait que le pouvoir est comme un met : plus nous l’apprécions, moins nous sommes enclins de vouloir partager qui plus est, si nous sommes affaiblis par une faim de loup ! Le pouvoir attise d’autres convoitises telles que la renommée et la possession. C’est dire qu’au premier degré, la tentation est grande, bien que des hommes puissent être partisans du loyalisme et être épris de justice et de vérité.

La décomposition de la morale

Qu’est-ce qu’un gouvernement supposé progressif ? Nous l’avons déclaré, le progrès serait la réalisation d’une transformation venant d’un e situation inférieure à celle de supérieure. Cette transformation apporte un intérêt qui nous satisfait.
L’élévation de la conscience ne s’acquiert pas cependant uniquement à partir des éléments terrestres. C’est par l’éducation, de l’enfant et de l’adulte qui donnera à la société l’idéal qu elle voudra atteindre. L’éducation ne touche pas seulement l’intellect car le monde n’a pas simplement besoin d’érudits de la technologie ou des sciences. Il a également besoin des êtres qui maîtrisent l’influence de la matière sur l’homme.
Les gens sont aujourd’hui sollicités pour regarder des émissions ou des films de violence, de barbarie, de consommation déraisonnée et d’autres tendances négatives à la télévision. Les psychologues le savent, les spécialistes chargés de soigner les enfants malades mentalement, défaillants dans leur épanouissement ont sonné l’alarme mais c’est si lucratif….
Etre matérialiste n’apporte pas que des avantages, sûrement aussi des désavantages. A quoi servirait un homme politique instruit, chevronné en science de l’espèce s’il raisonnait comme un abrutit ? A quoi servirait un homme politique qui passerait son temps à philosopher? Le temporel doit toujours s’accompagner de son « altère ego » l’intemporel. En d’autres termes, le savoir a sa conscience : la morale. Les politiques moralistes ne sont pas pour autant utiles s’ils gouvernent par orgueil ou pour se faire une place au soleil grâce à l’ignorance du peuple. Mais l’humanité a aussi sa part de responsabilité dans l’évolution des choses. Elle porte en elle son propre choix, c’est à elle que revient la volonté d’avancer ou de reculer.

La politique de l’économie, la géopolitique, la politique tout court, chacune de ces disciplines ne pourra jamais atteindre son but, même si celui-ci aurait une directive sensée comme la recherche de la paix. Dès l’instant où elle écarterait de son programme l’application d’une sorte de psychologie à laquelle devrait être associée la morale, toute tentative serait vaine. Elles ne récolteraient que les effets d’une morale décomposée. Combien d’hommes d’état ont connu la grande descente, la chute au moment même où ils pensaient œuvrer pour le bien de tous alors qu’ils se sont servi de la vulnérabilité de leur peuple ou bien que leur idéal se reposait sur la gloire, la distinction, l’orgueil et la recherche de la domination.

Beaucoup de gouvernements par leur puissance militaire et économique tentent d’imposer leur système politique à d’autres. Pourtant, ils ne tiennent pas compte des habitudes ou des cultures de ces derniers. Les comportements des autres qui diffèrent des leurs, les choquent semble t-il or, il préconisent la liberté, la paix, la justice, l’égalité, et bien entendu : la « démocratie » ! Nous l’avons dit, un système politique pratiqué par le gouvernement peut très bien se transformer en calamité s’il est institué de force dans un autre pays ou état.

A vrai dire, la démocratie n’a jamais pu être pratiquée dans quelque pays que ce soit ! Nous confondons plus la nature humaine avec ses instincts, ses penchants, ces qualité et ses défauts. Une politique uniforme, universelle n’est pas souhaitable tant les êtres sont différents sur la surface de la terre. Toutefois, un système d’éducation, celle-ci universelle, apporterait bien davantage de solutions bénéfiques à l’humanité toute entière. Car l’homme est un animal social au sens organique du terme.
Quel est donc l’idéal à atteindre ? Le contrôle du pouvoir, faire davantage progresser collectivement, harmonieusement la conscience humaine autant que l’ont fait nos aînés au cours de l’histoire et nous pensons à ceux qui sont encore les témoins de la sagesse par leur écrits, leur art, leur science, bref, par leurs réalisations.

Les grandes civilisations avancées ont peut-être périclité à cause des méfaits de ces instincts incontrôlés que nous entretenons encore dangereusement aujourd’hui. En conséquence, nous avons l’intérêt et l’obligation de mieux scruter ce que nous avons pu réaliser et qui serait reconnu comme étant le bien. L’éviter, c’est ne pas favoriser le potentiel total de l’être humain.
Le « mal » que nous créons autour de nous, c’est le rejet de ce potentiel, un mal qui n’a jamais existé. Simplement, il est l’envers, créé de toutes pièces par nos envies, de ce « bien » que nous manquons de partager et qui reste fondamental.

Ainsi, nous observons que l’homme essaie de mettre en valeur, ce qui naît de la pensée. Dans le cœur de l’homme, les choses, les idées prennent toute leur importance. Par la suite, nous lui donnerons une forme, une qualité ou un défaut que nous nommerons le bien ou le mal. Selon le lieu où nous nous trouvons, où nous avons vu le jour pour la première fois, ces choses ou ces idées deviennent ce que nous voulons qu’elles soient pour nous-mêmes. Les hommes sont des acteurs sur la scène de la vie. La qualité de la pièce qu’ils exécutent, dépend alors de la manière et de la maîtrise du rôle qu’ils ont à jouer.

C’est ici également, dans la pensée, que naquit cet idéal politique appelé « démocratie ». Elle n’a pas été perçue dans son contexte positif et particulier. Une orientation qui pouvait certainement accorder la reconnaissance et l’admiration des membres d’une société dénuée de tout sentiment et d’aspiration pure. La démocratie, une direction qui n’a pas encore vu le jour, parce que les rôles confiés et interprétés par les hommes sur la scène de la vie, ne sont pas à la hauteur de ce que l’humanité est en attente d’espérer ni à la mesure de ce qu’elle peut et doit comprendre pour son propre salut.


Fin de la première partie
Rv/R/F, 12/02/2005

 

 

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