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LA JOIE, EST- ELLE UNE VALEUR ?

Un philosophe des temps modernes disait :

« L’homme n’existe pas par suite d’une intention cosmique, mais en raison d’une nécessité cosmique. Parmi les nécessités de la nature du Cosmos, il s’élève de telles complexités, et l’homme en est une ».

Peut-on orienter exclusivement notre vision de la vie que sur ce qui nous paraît agréable, plaisant et délicieux ? Dans les conditions actuelles, cela semble difficile. Il y a, dans la vie d’un être humain quatre états intérieurs fondamentaux qui le rend heureux, qui sont : La joie constante, l’amitié, la paix et l’amour.

La joie est une valeur, du moins dans un cadre bien défini. Une vie sociale ne se concentre pas essentiellement autour des obligations et des droits. Elle complète les accessoires nécessaires à la structuration des conditions qui permettront à l’individu aussi bien qu’à la collectivité d’exprimer son épanouissement.
Etre en compagnie d’une personne sympathique est agréable, faire une promenade, profiter des divertissements sains, font partie du bien-être, cela contribue indéniablement à la réjouissance. A l’opposée, la douleur par exemple, n’est pas une recherche inhérente à une personne normalement constituée. C’est une valeur négative parce qu’elle est le contraire du plaisir mental, mais sans la douleur l’être se désintègrerait et n’aurait aucune idée de l’exaltation de l’âme dans toute sa plénitude. Tout ce qui est favorable à la douceur, à la fête, à la quiétude, au sourire, est comme une eau pure qui apaise la soif dans les instants les plus inattendus. Mais se laisser aller jusqu’aux abus du plaisir, transfigure la joie qui diminue lentement, laissant la place à la douleur et au désespoir.

La « communication médiatique » ose renverser la vapeur, de façon à diffuser à tout prix du sensationnelle se penchant sans hésitation sur la négativité, à défaut, des horreurs où les intérêts sont multiples, les bonnes nouvelles sont ainsi rares, très rares ! Si nous évaluons certaines valeurs au premier degré, il est possible que celles-ci soient de nature positive. En revanche, la joie que nous exprimons par exemple par l’intermédiaire des valeurs autres que spirituelles, c’est à dire au niveau de l’esprit, sera biologiquement un intérêt égal aux plaisirs qu’elle suscitera aux sens.
De ce fait, la joie peut-être classée en deux catégories fondamentales, l’une mentale et physique ; l’autre, intérieure, reposante, accessible à l’esprit, à la recherche d’une paix réelle perçue par l’élévation de la conscience. Autrement dit, le respect des parents, des autres, pratiquer la tolérance, la morale, l’amour, etc., représentent cette intimité intérieure ou de l’esprit; la rigolade, la plaisanterie saine, les jeux, les moments consacrés à la détente, la passion artistique, sportive, etc., représentent quant à eux, une sorte d’évasion du mental et du corps, une satisfaction soumise à la rigueur du temps et de l’espace.

Où en sommes-nous aujourd’hui ?

En raison des mauvaises nouvelles inlassablement présentées et déposées à nos pieds, nous sommes, d’une certaine façon inconsciente, attirés vers elles. Parce qu’on nous montre des images étrangement inhabituelles, spectaculaires. On éprouve certes du dégoût, mais cela ébranle notre sensibilité qui était si tranquille jusqu’à là.
Notre santé physique dépend largement de notre comportement mental. Moins nous serons joyeux, plus nous nous exposerons à la maladie, au fatalisme. Toutes les maladies ont pris leur racine depuis le mental ; ce sont les attitudes psychologiques qui ont progressivement changé notre réaction à ce que nous appelons les « agressions extérieures.» Par ailleurs, le manque de tendresse, de compassion, d’amour, d’écoute, de concession, de tolérance, finit toujours par nous rattraper à un jour ou l’autre dans le cours de notre vie. Il vrai que des personnes manquant de spontanéité, n’ayant pas cette affinité naturelle d’un être joyeux, s’expose à des difficultés de toutes sortes sans le vouloir. Dans cette déconvenue, il est possible que sa situation sociale, personnelle ne le permette pas pour un temps de profiter d’une ambiance aussi joyeuse que nécessaire. Mais il existe des personnes dites « bourrues ». Elles sont en permanences bileuses, difficiles à définir parce qu’elles héritent peut-être génétiquement des conditions qui les maintiennent dans cet état de préoccupation constante. Ou encore, elles persistent à croire que ce sont les autres qui les ont placé dans cette situation. Elles sont si acariâtres, que l’état extérieur de leur physique s’empathie et de diverses manières, ce changement décevant se dégrade de jour en jour, il s’accentue et n’offre plus l’intérêt souhaité.

La joie est donc subordonnée à une de maîtrise des emprises extérieures qui nous parviennent « en vrac », qui sont incontrôlées. L’information déformée, nos rapports avec les autres, l’indifférence etc., peuvent nous contraindre à endurer une vie froide, voire médiocre. Etre heureux n’est pas seulement posséder un bien, un mari, une femme et des enfants, ou encore, être investi d’un pouvoir puissant (chef d’état, homme d’affaire, être riche, etc.). Certes, beaucoup rétorqueront qu’il vaut mieux être chez soi, riche, jeune, beau et en bonne santé, que d’être chez les autres, pauvre, vieux, laid et malade !

Nous pouvons rencontrer des gens heureux qui n’ont rien ! Ils vous sourient, ils plaisantent avec vous et vous êtes même ravi. Vous êtes presque compatissant sinon confus et penaud de constater qu’à la moindre privation, vous sortiriez vos griffes pour menacer, condamner, haïr ! Parce que vous viviez en permanence dans l’angoisse d’être dépossédé d’un bien, d’un être aimé, de savoir si demain vous pourriez encore acheter, être aimé, convoiter une fonction importante qui semble vous attendre !

Comment préparer la véritable joie, cette fusion extatique du « moi » qui est en quelque sorte permanent ? Sans parler d’amour, on peut dire également qu’il existe une joie profonde que seul le cœur intérieur éprouve. Loin des divertissements ou des amusements, elle prend sa source dans l’application, libre, des hautes valeurs de la vie. En tant qu’individu, nous avons l’opportunité d’apporter notre concours à l’édification de la joie collective qui ne s’exprime pas forcément par des gesticulations sensées ou non. Sans cet apport personnel, le contentement reste transitoire, se perd dans le temps et se livre à la mort. La joie permanente et universelle requiert la vacuité et la concentration qui bannit les errements des actes comme ceux de la guerre, de la haine, des souffrances évitables. Mais comment pouvons-nous reconnaître la douceur si nous n’avions pas fait l’expérience de l’amertume ? La souffrance des autres, nous invite toujours à avancer sur le chemin de la joie. Non pas que ces souffrances soient absolument nécessaires, mais puisqu’elles sont là, qu’elles nous guettent, c’est alors une occasion pour apprendre à les éviter tant pour nous-mêmes que pour ceux que nous chérissons. Mais nous ne pouvons pas nous sentir joyeux en voyant les autres souffrir même s’il s’agit de notre pire ennemi. Où va t-on, si au fond de soi on désire le malheur de nos frères humains ?

La haine enragée qui gagne certains peuples du fait d’une domination puissante n’est qu’une réaction de l’instant elle est légitime. Certes, cela peut s’étaler sur des décennies, mais ce souhait latent et négatif envers des personnes n’est que transitoire. Parce qu’il est le résultat d’une injustice de la part d’un opposant qui croit que la suprématie est éternelle, convaincu d’une persécution ou d’une intention menaçante. Mais avec le temps, lorsque chacune des parties aura appri la nullité de leur acte, que la leçon soit comprise à sa juste mesure, la « pause » s’installera. Si les enfants ou les générations suivantes de ces nations regarderont en face les aberrations de leurs parents ou de leurs aînés, la joie s’installera aussi à nouveau. C’est la Loi de la vie, c’est comme ça, l’homme ne peut annihiler ni transgresser cette réalité. Même si au prix du sang, des larmes, des horreurs, le désespoir semble à jamais dominer. L’homme ne peut indéfiniment conserver sur la terre un esprit d’iniquité, de négativité. L’univers n’est pas ainsi fait pour une telle imagination ou perspective.
Cependant, quelques ambitions ou défis humains, bien que légitimes, modifient la quête du bonheur. Il peut s’agir de travaux grandioses, des exhibitions ou étalages de richesse, de projets démesurés par lesquels des sommes d’argent très importantes sont dépensés. Quand, à côté de cela, des gens souffrent, meurent faute de soin, de nourriture et d’un petit bonheur qui ne serait pas volé ! Ceux-ci ne vivront « jamais » les retombées conséquentes, de ces bienfaits matériels.

La joie dépend quelque peu de l’aisance malgré qu’elle puisse très bien être atteinte autrement. La tristesse, la mélancolie, le désarroi, la solitude ne sont pas un phénomène de mode. Nous sommes malheureux parce que nous ne voyons pas ce que pourrait nous donner de plus le bien-être matériel. Or, la qualité de vie que nous bénéficions aujourd’hui, ne paraît pas entière par rapport à la joie que nous escomptons au fond de notre âme.

Qu’est-ce que la notion de valeur ?

Il est vrai que nous clamons à cor et à cris la perte des valeurs humaines ou que la joie soit également une valeur.
Nous revenons toujours à la même conclusion à savoir que chaque individu, communauté, nations ont une appréciation spécifique de la notion de valeur qui rend le bien pour le bien. Faut-il ajouter, répéter encore que le bien ou son absence, n’est qu’une évaluation personnelle qui a été acceptée parce qu’elle épouse l’éthique au demeurant, celle qui est conçue comme bonne pour la société ? Un philosophe a dit à propos de la notion de valeur :
« Une chose est, mais il lui faut également être. Une chose est évidemment, si nous en prenons conscience, mais il lui faut être, ce pendant, par rapport à notre être. Un tel rapport de valeur est nécessaire, si nous voulons ordonner correctement notre vie. C’est la réaction que produit en nous l’expérience qui donne naissance à la notion de valeur. S’il pouvait exister des fausses valeurs, l’adaptation de la vie à ces dernières serait évidemment nuisible à la personnalité. Par conséquent, la valeur est importante pour notre vie…
« Beaucoup de nos valeurs, cependant, ne sont pas des jugements personnels. Elles ne sont pas la conséquence d’une expérience directe. Elles sont plutôt un héritage de traditions et de coutumes. Nous en sommes venus à accepter de telles valeurs par notre foi, c’est à dire notre confiance, dans les réactions d’autres hommes aux événements et aux choses de leur vie, qui se sont transmises jusqu’à nous. Il subsiste nombre de tabous sociaux et religieux dont nous acceptons les valeurs. Par exemple, ne pas jeûner certains jours fériés religieux a valeur de péché pour les personnes de certaines sectes. De telles personnes n’ont pas peut-être pas fait l’expérience personnelle de quelque adversité pour n’avoir pas jeûné, mais elles accordent une valeur au jeûne sur la seule foi…
« La valeur est-elle toujours inhérente ? Y a-t-il des choses qui contiennent en elles-mêmes, en tant que faits, les composants, l’essence de la valeur ? En d’autres termes, y a-t-il des choses dont la valeur est aussi objective que leur forme, leur poids ou leur couleur ? La valeur n’est jamais un composant, c’est à dire une propriété des objets d’expérience. La valeur provient de l’effet de quelque chose agissant sur l’homme. C’est une estimation et une appréciation des expériences réalisées, des sensations et des pensées qu’évoquent en nous de telles expériences. La réalité, naturellement, est toujours valable en elle-même. Elle est aussi tangible et précise que le degré de certitude de nos sens. Mais la réalité n’a d’autre valeur que celle que lui attribue l’homme dans ses rapports avec elle… Il ajoute :

« La seule valeur de la tradition pour la société est qu’elle procure une plate forme sur laquelle se tenir pour atteindre quelque chose de plus élevé. Si la tradition devient un poids qui empêche l’homme d’aller plus haut, elle perd, de ce fait, toute son utilité.
Les émotions sont ce qui donne une valeur à la vie. La raison et le discernement aident à décider de la valeur.
Tous les hommes ont, dans la vie, la même destination – le bonheur. Mais il n’y aucun accord sur la route à prendre pour l’atteindre… »

Le manque de courage et de volonté mène à l’attachement physique et conceptuel. La joie pour l’esthétique, par exemple poussée à son paroxysme, jusqu’à son attachement, mue en satisfaction insatiable, engendre des passions, puis crée des problèmes de plus en plus insurmontables. Chérir une passion quelconque augmente son intensité et celle-ci exerce son pouvoir sur nous. Toutes les émotions négatives ont leur antidote faut-il encore être conscient de leur existence et avoir la force, la volonté de les mettre en œuvre, de les appliquer pour notre sauvegarde.
Les grands sages d’autrefois savaient canaliser les joies et les peines qui survenaient dans leur vie sans aucun avertissement apparent. Sollicités par les illusions du monde de la matière, nous n’avons plus la dextérité de jongler avec les réels besoins et ceux qui, à terme nous embarrassent. A cela, il faut ajouter que nous seuls détenons le pouvoir de construire notre bonheur. Les autres gens qui sont autour de nous, la société sont simplement des additifs, des supports de réflexion, mais ils ne sont pas les acteurs pratiques de notre « destin ». C’est pourquoi, une réelle joie ne peut être que personnelle, une réalisation obtenue par la maîtrise d’un acte, de la pensée, d’une volonté.

Nous ne pouvons pas éternellement penser à la joie sans chercher à savoir comment l’atteindre, si nous la méritons ou non. Il est vrai, que d’être joyeux intérieurement est une sorte de béatitude mais la joie est aussi un état qui demande à être partagé. Lorsque nous détenons une nouvelle heureuse, nous désirons ardemment la diffuser à ceux qui nous sont chers (une réussite à un examen, un événement heureux ...) Ceci montre combien la vie n’est pas limitée dans une indépendance totale entre les hommes. Nous remarquons en effet, que l’interdépendance touche de même les émotions, le bonheur de voir ses proches emplis de tranquillité et de joie. Dans les communautés où les individus sont encore liés par la culture ancestrale, par des habitudes traditionnelles quant aux relations que cela implique, les activités quotidiennes se suivent sereinement mais elles sont toujours agrémentées de moments de festivités, d’allégresses, de réflexions communes, de chants et de danses, même si certaines habitudes venant de l’extérieur ont quelque peu altéré les us et coutumes. Le plus souvent, il est rendu hommage aux « esprits » de la nature qui ont favorisé la réussite, la pêche abondante, la bonne récolte ou tout simplement le bien-être pour la collectivité aussi provisoire soit-il. Dans les pays dits civilisés et modernes, ces valeurs ont totalement ou presque disparus. Elles s’orientent maintenant davantage vers une consommation effrénée de choses plus ou moins utiles, mais dit-on ici que c’est pour l’équilibre moral ou le maintient de la santé à la fois physique et mentale : « la vie est si courte disent-ils ».

Si la vie est faite soucis et de calamités, l’homme ne devrait s’en prendre qu’à lui-même. En apparence, et en apparence seulement, les choses sont. Dès lors où nous essayons de leur donner une autre direction pratique, elles peuvent devenir aux fins fonds de notre conscience une autre et fausse réalité que notre éducation ou des impulsions extérieures, nous suggèrent de les attribuer. Ce qui laisse penser, que les trois quarts,ou plus, de notre raisonnement sont dus ni plus ni moins aux pertinences comme aux obstinations de notre volonté d’accepter les faits tels que nous voulions qu’ils soient pour nous-mêmes. Ainsi, nos réactions émotives sont les résultats de ces besoins incontrôlés de la conscience mis à la disposition des appétits physiques que la majorité reconnaît comme étant intrinsèque.

Il n’est pas possible d’appréhender les conditions qui mènent à la joie, en les utilisant à notre corps défendant, uniquement dans la négation pour l’atteindre. Nous pouvons être épris de justice, de paix, de travailler pour la fraternité, mais si pour une raison ou pour une autre, nous nous élançons avec et par la violence pour parvenir à nos fins, pourtant en l’occurrence, altruistes, nous courrons vers les déceptions laissées par le désenchantement. De surcroît, à cause de l’interprétation erronée, du manque de compréhension, à notre tour, nous risquons d’être l’appât de prédateurs, des éléments jaloux, avares, ne cherchant qu’à dominer en nous soumettant à l’asservissement pour ne pas dire à l’esclavage.
De grands poètes, les Etres exceptionnels, les grandes figures de la musique classique, orientales et d’autres encore, ont « placé » dans leurs œuvres un espace qu’occupé par les vibrations exaltantes de l’être joyeux, heureux de vivre pour aimer tout simplement.
Dans une des réflexions précédentes, nous avons parlé de la valeur de l’optimisme. Il a été dit qu’il était le vecteur réel de l’espérance, que nous ne pouvons pas sans effort attendre que cela s’arrange.
Dans l’état actuel du monde, sans aucun doute, beaucoup de gens ne connaîtront peut-être plus jamais des périodes de joie tels que nous le concevons maintenant. Pourtant, ils seront toujours emballés par les élans de solidarité et d’amour qui font d’eux des êtres humains à part entière. Ils paraissent si loin de nous dans cette immensité, mais leur regard est toujours aussi doux que la rose de la paix du cœur qu’ils tentent d’attirer vers eux. Leur immense envie d’être aimé ou tout simplement d’être accepté tels qu’ils sont, est ce dernier appel de détresse. Nous ne les comprenons pas toujours et c’est pourquoi nous nous détournons de leur intime douleur en les jugeant, sans savoir vraiment pourquoi. Même si nous avions des raisons pour discriminer, sachons que nous ne pourrions pas non plus un jour y échapper : à la douleur de l’âme.
Ils côtoient et connaissent depuis trop longtemps la rudesse des iniquités, de la de la brutalité, de l’ironie, de la haine à travers les tristes péripéties des tumultes de la vie. Si malgré tout, ces gens vous accordent leur sourire d’enfants, ils savent qu’au fond de leur être que les armes de la négativité, de la violence, de l’intolérance ne remporteront jamais cette victoire attendue de l’opprobre.

L’indifférence naît de l’avarice d’amour, pourrait devenir le « boomerang » qui blessera le gerfaut, ayant perçu pourtant de loin sa proie. A cela, aucune véritable joie ne peut être atteinte.
En revanche, celui qui saura partager cette économie de la vie, qu’est la joie, ne serait-ce que par la pensée, celui qui saura partager le pain de l’amitié et de la réconciliation, entendra du fond de son âme le chant silencieux emporté par l’envol de l’oiseau dans les grands espaces de notre généreuse Nature, le temps d’un salut.

Alors, il aura entendu depuis l’horizon, les premiers pas rythmés de la danse du feu, de l’eau, de la terre et de l’air, car il a toujours murmuré aux bouts de ses lèvres ces mots d’amour :

« Ô ! Que ma joie demeure ! »


RV/Paris 21/05/2004


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