Les textes contenus dans le présent recueil ne
représentent en aucune façon, une idéologie
ni une philosophie particulière ou officielle.
Ils ne privilégient pas davantage un choix politico-religieux
ou une norme d’éthique approuvée ou désapprouvée,
adoptée ou rejetée par l’opinion dit,
générale ou publique.
Cet essai, propose simplement une rencontre, un échange,
un regard sur les soubresauts de l’histoire, de l’homme
dans ses préoccupations actuelles et engagées
dans une société moderne se déclarant
progressiste qui, pourtant se cherche, sans véritable
repère tout en restant étrangère
à elle-même.
La lectrice ou le lecteur sera donc ici confronté
par un point de vue strictement personnel en marge du
« sens commun ». Il a pour fondement une
expérience également personnelle, une
expérience constituant «l’ingrédient
» majeur, point d’ancrage de toute forme d’apprentissage
et de connaissance.
Ces textes ne sont donc, qu’un support de réflexion
et non une doctrine remettant en cause ce que chacun
considère, pour lui-même et par lui-même,
une réalité, une conclusion, une conviction,
un idéal.
Cependant, ce monde bougeant, en perpétuelle
mutation, semble s’opposer à toutes sortes de
pressions. Elles sont intellectuelles, religieuses et
politiques. Elles peuvent être aussi agressives,
stigmatisées par des expressions louables certes,
mais galvaudées en tous sens. Des mots chers
à notre idéal et à nos espérances
comme : liberté, démocratie, mondialisation,
paix, égalité, etc. S’agit-il d’un renversement
de situation, d’une civilisation ayant atteint l’apogée
d’une perspective désabusée, d’une obsession
à défendre comme beaucoup se plaisent
à dire, qu’il s’agit de l’avènement d’un
« nouvel âge » ? Ce qui est certain,
le passé appartient désormais au passé
! Peut-on en revanche, admettre que tout passé
soit révolu ?
Quand, comment et pourquoi ce nouveau regard sur l’avenir
est-il devenu une inquiétude mêlée
à une nécessité d’avancer plus
loin encore? Y aurait-il ici des valeurs à protéger
? Celles-ci auraient-elles fait leur preuve ou devraient-elles
à jamais, faire partie de ce « rebut »
tant regretté, évoquant une déchirante
nostalgie ? »
Ce sont là des questions que l’homme moderne
pourrait bien se poser aujourd’hui, en espérant
autre chose qu’un exotisme mental et permanent. Sans
cette prise de conscience, il s’expose à coup
sûr à sa perte, d’abord dans ses relations
avec autrui et sans aucun doute, dans ses rapports directs
avec La Nature.