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RELIGIONS
CROYANCES - SUPERSTITIONS & ATHEISME

 

« L’avantage de la découverte c’est de parvenir à constater que le monde, avec sa diversité exprime une Unité Parfaite, dans un Ordre incontestable que l’homme seul refuse de reconnaître. Notre mission d’humain est de l’atteindre à tout prix dans le seul but de respecter l’autre. Les couleurs en viennent alors à laisser un éclat de blanc pur qui n’est autre que la fusion de celles-ci ». RV

La Terre appartient-elle à l’homme ? L’homme rouge dit : « Tant que nous désirerions de posséder nous ne serons jamais heureux » !

« Se croire indépendant des autres, c’est faire preuve de médiocrité morale et d’un manque de considération envers soi-même. Parce que notre état actuel, qu’il soit mental, intellectuel ou physique, n’est autre que la résultante d’un principe agissant et extérieur à soi. L’attachement à cette illusion est le sacrifice de l’esprit qui s’oppose à la compassion, au discernement, à l’entente mutuelle entre les hommes et conduira à jamais le moi aux voies extrêmes de la négativité et de la souffrance.
« Le courage n’est pas d’aller à la guerre mais d’avoir la volonté et le désire de l’éviter ! Car la guerre est la meilleure façon de préparer la prochaine ! RV

« Ni la politique, ni la religion résoudront le désordre général tant que l’homme s’obstinera à croire que la solution se situe hors de lui-même. C’est dans son cœur que naissent les erreurs, les tendances négatives qui se manifestent aujourd’hui à travers le monde. Mais c’est également dans son cœur que se trouvent les solutions qui résultent de ses pensées positives. RV

« Les êtres de bonne volonté peuvent être petits en apparence ! Les Cyclones les plus violents n’ont pas réussi à arracher ce brin d’herbe qui était près d’un édifice imposant mais détruit entièrement; pourtant si frêle, elle était aussi présente au moment de la grande furie ! De même, les humbles peuvent être sûr que leurs tâches ne seront jamais vaines… » RV

Le présent article n’a certainement pas pour intention d’attiser des soubresauts d’humeurs, ni de radicaliser des systèmes de pensées sous prétexte que le monde entier a besoin de se protéger d’une certaine forme de progression négative. Il est indéniable que la société moderne aurait tendance à discréditer des valeurs du passé qui semblent encore utiles voire indispensables pour l’homme de demain. Mais en revanche, il est fort possible que chaque individu devrait jeter un regard sur lui-même puisque il est maintenant temps d’être réaliste ; en d’autres termes, que ce qui doit changer c’est bien l’homme et non des systèmes qui, à juste titre, avaient leur nécessité, tout en ayant pris naissance depuis la conscience elle-même.
Aussi, la réflexion qui suit ne vise pas particulièrement une seule religion. Avant tout, elle s’efforcera d’être impartiale, ses critiques- au sens de l’observation- mettront l’accent sur ce qu’on a l’habitude de nommer : « la condition humaine ».
En effet, il existe plusieurs religions assorties de sous religions ou de subdivisions de religions puis des sectes religieuses, le mot secte étant employé ici au sens restrictif, réel non pas péjoratif c'est-à-dire considérées néfastes, dangereuses au point de commettre des actes inqualifiables comme l’endoctrinement ou le meurtre. Il est vrai, que dans le passé, des sectes religieuses et des religions se sont comportées d’une manière telle, que leur mission s’écartait visiblement de la véritable conduite spirituelle.

Il est donc essentiel que le lecteur se prévienne de toute forme de partialité dans ce regard particulier qui lui est proposé de jeter sur cette esquisse. Au cours de sa lecture, il se bornera de reconnaître qu’il ne s’agit que d’un point de vue, une idée sans cesse en évolution, que celle-ci n’est pas fondamentale. Cette idée pourra même avec le temps être contredit par son propre auteur, faillible et perfectible n’étant pas lui-même un représentant d’une confession religieuse quelconque, ni d’une philosophie particulière, car rien n’est infini en ce bas monde, aussi, parce que l’idée doit s’adapter avec les circonstances de l’instant. C’est dans cet esprit d’échange de savoir que les choses évoluent.
D’autre part, il existe assez d’ouvrages sérieux permettant aujourd’hui à toute personne désireuse de s’informer ou de se documenter sur les religions et les croyances d’hier et d’aujourd’hui.
La loyauté, la tolérance ne pourront qu’accroître les meilleurs moyens de communications entre les hommes car il n’existe pas une religion meilleure que l’autre toutes ont leurs imperfections propres et certaines d’entre-elles ont connues des réformes jugées nécessaires et d’autres en sont sujets et vont dans cette direction. Les dogmes religieux ne se sont pas toujours adaptés au temps et aux circonstances encore moins au peuple concerné. Par ailleurs, des guerres fratricides ont eu lieu et font encore rage. Certaines de ces guerres n’ayant pas de motif ou de répercussion réellement économique, elles sont mises dans les « oubliettes » de l’information s’agissant de Irlande par exemple. Dans ce pays, la haine « religieuse » est redoutable et se mesure par la décadence de l’ordre social. D’autres encore, se heurtent pour des intérêts bassement matériels par des représentants de cultes se préservant des privilèges grâce à l’illettrisme ou tout bonnement à la misère.

Sachons enfin, que les fondateurs de religions avaient le souci d’abord d’aider le peuple avec lequel ils vivaient en permanence. Mais ils voyageaient beaucoup contrairement à ce que l’on pense en général. Les pratiques religieuses qu’ils enseignaient touchaient, le plus souvent la vie quotidienne et ce, en fonction des habitudes de la communauté dans laquelle ils vivaient également. Dans le passé, certaines religions ont été en étroite collaboration si bien qu’aujourd’hui, on serait très surpris de savoir qu’elles avaient « échangé » leur connaissance. C’est pourquoi que les guerres de religions sont, avec ses atrocités, ridicules puisque des pratiques rituelles, des philosophies théologiques peuvent très bien avoir pour origine un précepte d’une religion qui avoisine celle à la laquelle nous appartenons mais que l’on peut critiquer à tort ou « à mort ». Par exemple, vers le quatorzième siècle de notre ère, le Christianisme et l’Islam ont travaillé en étroite collaboration bien qu’en apparence, l’occident et l’orient semblaient être en total désaccord la croisade faisant foi cette guerre sainte menée par les rois de France en l’occurrence. Cette étape de l’histoire a été bien entendu occultée et pour cause ! Rien n’est en fait altéré, c’est uniquement le désintéressement de l’historique des religions qui amène les gens à croire que les religions s’opposent en genre et en nombre. Quant au fanatisme religieux, celle-ci a toujours existé mais son expression diffère d’un siècle à l’autre et peut-être avec autant d’obscurantisme et de conséquences désastreuses pour ne pas dire lamentables.

Il est rappelé au lecteur que ces écrits reposent sur la seule réflexion, ils ne sont pas la « VERITE » car mieux vaut avoir une ou deux certitudes, que de savoir beaucoup de choses et n’être sûr de rien. Libre à lui donc, de les rejeter catégoriquement ou de les accepter en tant que support de recherches personnelles, l’objectif étant d’analyser , de partager , d’échanger, non de convaincre. Il est même souhaitable que chacun, évolue dans sa sphère environnante en restant tel qu’il est avec ses propres convictions en reconnaissant la diversité dans une unité parfaite quoi qu’en on dise ! Toutefois, il ne serait pas vain d’y apporter une importance s’il parvient à se demander, sans entrer dans la polémique, comment les hommes sont-ils parvenus à s’entredéchirer alors que sur ce chemin du retour (c'est-à-dire vers et en lui-même) tout semble cohérent ?!
Entrons maintenant dans ce monde de l’impossible et tâchons de faire des haltes afin que nous méditions toutes et tous sur un sujet qui ne sera pas forcément compris ou accepté. Cependant, nous y aurions jeté un œil, ne serait-ce que le temps d’un regard certes différent mais vers une même direction !

Pour mieux appréhender ce sujet complexe il faut le dire, il n’est pas inutile d’avoir un aperçu sur quelques religions, cela nous donnera une certaine compréhension de cette complexité.

Voici quelques religions plus ou moins connues :

Le Taoïsme, (mais c’est aussi une tradition chinoise et une technique d’extase;
Le Confucianisme (avec ses subdivisions) ;
Le Zoroastrianisme (devenu religion d’état en Perse vers le 3° siècle);
Le Judaïsme;
Le Mazdéisme;
Le Christianisme (avec ses subdivisions par exemple les témoins de Jehovah, les évangélistes du 7° jour, les coptes,le catholicisme, les orthodoxes, protestantisme, etc…);
L’Hindouisme et toutes les autres religions de l’Inde : L’Hindouisme, et tout particulièrement le Vendânta est la forme la mieux appropriée pour l’Hindou (on entend par « Hindou », le religieux et non l’indien qui est le nom donné au peuple de l’Inde comme par exemple le musulman n’est pas le caractéristique d’une race déterminée, mais qu’il s’agit d’une personne pratiquant la religion qui s’appelle l’Islam . Mais en faisant appelle à la tolérance et à l’amour du prochain, on découvre que la religion est tout simplement universelle, sous des visages différents;
Le Bouddhisme (avec ses diverses ramifications entre autres, le Zen);
L’Islam (avec ses subdivisions chiite sunite)
Et bien d’autres religions encore… Ceci est donné de façon informelle, à titre indicatif sinon, il aurait fallu alors écrire un véritable ouvrage de milliers de pages.

Quel est en fait, le rôle de la religion dans la société, qui plus est, dans une société en pleine mutation, désordonnée dans ses entreprises comme dans ses objectifs ?
La religion a-t-elle ses méfaits et constitue t-elle un véritable danger concernant la poursuite de l’œuvre entreprise notamment en matière de recherche géopolitique, économique et scientifique ?

Tous les codes moraux, les réalisations humaines devrait aboutir à l’amélioration de la vie. Ils doivent apporter à l’humanité les éléments permettant de dépasser, de façon pragmatique les aléas de l’existence. L’ordre social en dépend et il est même souhaitable que lesdits codes moraux, soient éprouvés pour permettre à l’homme d’évoluer en toute connaissance de cause, vers le but qu’il s’est fixé. En d’autres termes, il serait plus réaliste de reconnaître en quoi, tel ou tel principe, bien que de nature sacrée ou religieuse, contribue t-il à ce but qualifié aujourd’hui comme le summum bonum de l’existence. De même, on peut penser que si ces préceptes, ne vont pas à l’encontre de l’art, de la science ou de toutes autres sortes de progrès à cause des approches plus ou moins maladroites de la part de l’ensemble de la collectivité. Si la vie moderne offre moins de temps à l’introspection, les réactions psychologiques et émotionnelles, ne sont pas pour autant disparues. Les vicissitudes de l’existence nous ramènent souvent à des questions fondamentales du genre : « pourquoi ceci ou cela ? Pourquoi cela m’arrive t-il et pas aux autres ? Ainsi de suite… »

La quête de la vérité est également un but en soi. Nous cherchons à tâtons, parfois vainement les réalités des mystères de notre propre existence. La maladie, la vieillesse, la mort, sont ces éléments qui inconsciemment nous « poussent » à avancer vaille que vaille, en dépit des vents et marées ! Si, la plupart du temps aucune réponse nous vient à l’esprit, c’est que d’après nous, l’absolutisme n’a pas de réalité et par conséquent, cette vérité ne possède pas plus de substance que notre volonté s’évertue de chercher !
L’homme a la fâcheuse tendance de se fier à l’opinion, à la croyance collective parce que celles-ci ont été soumises à un examen dont les conclusions révèlent que la réalité repose sur la longévité, la permanence ou la pérennité. Si l’histoire repose sur ces vérités, alors l’homme ne se déliera pas du concept qu’il a forgé en lui.

Mais l’opinion est une concrète abstraction. Elle n’est pas le but atteint et ne résolve pas l’extension de l’idée dans le temps ! On peut affirmer à partir de ce point de vue que la vérité est tout à fait relative. L’opinion est donc plus un sens commun qu’une véritable perception du moi. Ainsi, accepter uniformément une idée, un principe ne signifie pas que cela implique forcément la véracité d’une expérience saisie par les éléments de notre moi intime. En d’autres termes, si je crois à une chose parce que tout le monde y adhère en raison d’une vision précise de cette chose, je ne fais l’expérience de l’observation personnelle et je peux , dans ce cas être la proie d’une erreur de jugement qui veut se frayer un chemin dans un « amas » de conceptions tenu en respect. Faut-il être alors plus rationnel que jamais ! Certainement pas. Il a été dit que l’idée ne cesse de s’étendre avec le temps en s’adaptant aux circonstances du moment dans lequel elle évolue. De plus, nous l’avons dit, la complexité de l’être montre qu’individuellement les choses ne sont pas perçues de manière identique et uniforme ce qui rend évidemment la vérité et toutes vérités sensibles au regard de l’âme. Ceci, prouve la diversité dans un cadre bien défini des religions ayant pour finalité rassembler les hommes en une seule perception plus ou moins possible.

En revenant sur notre attitude personnelle vis-à-vis de la vérité, un philosophe contemporain disait : « nous pouvons accepter comme vérité ce qui a pour nous une valeur pragmatique même si cela n’est pas conforme à une quelconque définition classique de ce qu’est la vérité. Il ajoutait, si ce qui est classiquement considéré comme la vérité n’est pas démontrable d’une manière quelconque par un test, nous n’aurons alors jamais la conviction que c’est évident en soi . »

Le bons sens, en terme d’analyse fondamentale ne pourrait pas être un avantage réel. Parce qu’il est le résultat d’une opinion, d’un comportement général et il ne permettra pas d’accéder aux autres potentialités que l’homme ou l’individu serait capable de mettre à profit. Si, dans le quotidien, l’homme ne faisait appel uniquement qu’au bons sens, c'est-à-dire à l’opinion, l’idée générale érigé par l’ensemble de la collectivité humaine, parce que celles-ci furent reconnus dans un espace de temps relativement long, il y aurait eu peu de découverte, de réalisation, aucun progrès n’aurait été possible. Par conséquent, C’est grâce à l’aventure humaine que les choses évoluent. Or, ce qui est préjudiciable à long terme c’est bien ce sens commun des choses.

« L’ignorance et les idées fausses conduisent à la superstition et celle-ci, à leur tour, engendre la peur qui, à son tour, est une entrave au progrès intellectuel… remplir les failles de l’inconnu avec des croyances personnelles, peut avoir comme résultat la superstition si la profondeur et la perspicacité de pensée ne sont pas appliquées…»
Il est compréhensible que les religions n’aient pas toujours eu, à des périodes souvent agitées, pour résultat de conduire l’ensemble d’une communauté vers la vertu ou la morale escomptée. Cette vertu ou morale ne sont parfois la finalité d’un bon sens accepté par habitude et par une grande majorité de la société. De ce fait, il n’a pas de conclusion personnelle. C’est pourquoi dans une très large mesure, le bon sens présente, au sens commun du terme, parfois des inconvénients voire des désavantages c'est-à-dire, qu’il est en opposition au progrès. Le sens commun est une expérience de la masse par conséquent, celui qui s’en écarte prend le risque d’avoir à affronter les désagréments à cause de l’acceptation sociale. Mais le refus de ce bon sens pourrait cependant améliorer la vie sociale. Il ne fait allusion ici des intentions désordonnées comme la violence, le meurtre ou le terrorisme qui sont un laisser aller de personnes perdues dans ses repères, manquant de maîtrise sur leur émotions et l’assouvissement d’un désir que le mental ne contrôle plus. De plus, ce n’est pas le sujet de la présente réflexion. Simplement, on peut dire en passant qu’il est déplorable que ceux soient les innocents qui font les « frais » de ces douloureuses expériences et qu’il serait temps que l’homme corrige définitivement ses erreurs d’appréciations inacceptables d’où qu’elles viennent. Là encore, le juste milieu prévaut des excitations mentales ne désirant que de posséder des avantages de toutes sortes dans le but de satisfaire l’égo le plus redoutable de ses ennemis…

Revenons à notre analyse du bon sens. La coutume ou la conclusion générale ne sont donc pas absolues et il aurait été plus sage de les considérer individuellement avant d’être acceptés. La tradition comme les coutumes remontent dans un lointain passé et on y adhère parce que pour la collectivité c’est pratique courante, même si leurs origines sont, comme le plus souvent des cas, obscures. Pourtant, elles (croyances, coutumes, superstitions…) peuvent priver les membres de la communauté qui la respecte à la lettre, des avantages ayant pour but de les faire progresser. C’est pourquoi, dans la grande aventure humaine, nous rencontrons des femmes et des hommes surgissant de leur lieu de recherches, d’expérimentations, de réflexions apportant au monde la preuve de l’infini touchant la connaissance, qu’il s’agisse d’art ou de science, de culture de philosophies, de religions. Mais ces aventureux de l’histoire doivent leurs découvertes fréquemment, au prix de leur vie physique ou d’une attitude inconsidérée de la part de l’opinion générale et ce, durant toute leur existence.

La croyance, selon les propositions de quelques philosophes, n’est pas entièrement le résultat de l’expérience directe des sens. Autrement dit, il existe des choses dont nous n’avons pas l’expérience directement par nos sens, mais dont nous avons une certaine connaissance !
Toujours selon ces penseurs, par exemple, lorsque nous avons l’expérience de deux choses séparées, nous pouvons, par l’effet de la raison, les concevoir combinées et nous formons pour les représenter un symbole, un numéral, que nous nommons deux. Plus simplement, nous connaissons deux de quelque chose, mais en réalité, nous croyons seulement à l’existence de deux. Parce que deux n’est pas quelque chose de perçue visuellement en soi. C’est une idée et nous avons formé un signe, un numéral pour représenter la quantité deux. Ceci dit, il ne faut pas confondre l’illusion, la supposition avec la croyance. Prenons le cas d’une maison, d’un autre objet vu de loin. Il se pourrait, qu’à partir de nos connaissances de base que cette maison ou objet soit, dans un premier temps, accepté comme étant un simple tas de sable et un arbre remuant et, qu’en se rapprochant de plus en plus de l’objectif, nous observons qu’il s’agissait d’une vache se reposant bougeait sa queue et une grange de couleur unique était à proximité de la vache!

Bien entendu, cela n’explique tout, mais le « monde mental » joue un rôle capital dans les choses qui façonnent notre vie. Si tout, autour de nous, est en mouvement constant, c'est-à-dire les circonstances, le temps, l’environnement, forcément les mentalités comme nos habitudes sont influencées par eux d’une manière ou d’une autre et que l’on veuille ou pas ! Car, dans une certaine mesure, la vie n’est pas ce que l’on veut qu’elle soit, mais est pour ce qu’elle EST réellement. Autrement dit, la vie n’est pas le résultat d’un caprice pas plus que son rôle est d’en satisfaire un ! C’est un peu comme cette liberté fictive à laquelle nous nous rattachons à tort ou à raison, est elle-même en perpétuelle mutation, ne serait-ce que par l’accroissement de la population mondiale, des besoins élémentaires de subsistances. Elle est devenue la problématique due au manque de discipline personnelle et ceux-ci ne sont qu’un des aspects majeurs des causes premières parmi tant d’autres Il a été consacré un chapitre entier sur ce sujet brûlant. Au Moyen Age par exemple, quel qu’en soit le lieu de notre terre, l’homme était foncièrement ignorant en ce qui concerne la nature puis, au fil du temps, cela l’a amené à des croyances, des coutumes ayant eu pour conséquence l’intolérance avec les drames sociaux les plus déplorables que l’on n’ose imaginer de nos jours. A notre tour, aujourd’hui, la société est aussi limitée en connaissance par rapport au futur et ce, dans les domaines les plus variés malgré les prouesses surprenantes de la science, de la recherche technologique, médicale, etc…et nous constatons également que cette ignorance latente dans des secteurs particulièrement importants engendre des souffrances extrêmes mais occupent et polluent le mental humain en raison de ce manque de tempérance, d’observation sur la relativité des « choses » de l’existence et d’analyse entre autres.

Donc, l’homme a intérêt de poursuivre continuellement sa quête vers la connaissance tout en rencontrant au cours de sa route les aléas qui le font trébucher et souvent au péril de sa vie physique mais aussi et surtout, en exprimant son mépris envers tout ce qui lui semble étranger en l’occurrence, son propre prochain.
Mis à part cette exclusivité d’avoir fait un bond extraordinaire dans ses découvertes, l’homme n’est certainement pas le seul être hautement développé dans l’univers et avancer qu’il en est ainsi, c’est faire preuve de sectarisme et d’orgueil. C’est peut-être la raison pour laquelle qu’en matière de croyances et de religions il a aussi intérêt d’analyser les circonstances, qui sont un phénomène de progression et qui le porteront au seuil des bienfaits de la compréhension et ça va de soi de la tolérance. C’est un peu comme les autres lois étranges de notre mental et de notre conscience d’êtres humains qui se rapporte à notre interprétation personnelle des idées traduisant les choses que nous voyons, entendons, sentons ou goûtons. Nous savons qu’une chose a des propriétés (de chaleur, fraîcheur, de température, de couleur, etc..) simplement parce que nous avons fait l’expérience de leur opposition. Elle a de sens pour nous que si nous avons acquis l’expérience des variations de la densité des différents objets, des qualités et de leur « contraire ».

Tout idée que nous acceptons se transforme, d’état purement mental, en un pouvoir, une force physique dynamique, qui s’exerce, se déploie, se développe et se prolonge en accord avec des principes qui dépassent notre contrôle, sauf si nous nous servons des mêmes processus psychologiques pour nous opposer aux opérations dont cette force se sert pour matérialiser l’idée.
Nous voyons donc que la vie et le bonheur de l’homme, sa santé et le plaisir qu’il prend aux choses, dépendent de son acceptation d’idées, de la compréhension qu’il en a, de l’interprétation qu’il leur donne et sa soumission inconsciente à leur développement naturel
Voilà le piège de la superstition, des préjugés, des croyances non contrôlées.

L’athéisme est la croyance à la non existence d’une Conscience Première et Causale régissant l’Univers. Pour l’athée, seule la conscience de l’homme est un effet d’une cause plausible d’originalité qui est la conséquence d’une action hasardeuse !
Mais faire l’expérience d’élever sa conscience vers l’Inconnaissable c’est certainement faire l’expérience d’une projection de conscience humaine vers une Pensée Créatrice et Unique agissante qu’elle existe ou non mais qui est généralement appelé par l’homme : DIEU !

Nous voici au terme d’un voyage qui nous a transporté bien au-delà des contingences matérielles. Il est certainement plus sage de mieux se connaître que de constater que notre voisin a une paille dans son œil et que celui-ci l’empêche de voir ! Car bien que nous côtoyions chaque jour une certaine forme de vérité, il y a toujours une poutre qui gêne notre regard là, tout près de nous et bien sûr nous ne la voyons pas non la vérité, mais bien cette foutue de poutre !


Quito (EQUATEUR) 21 Octobre 2003-

RV

 

 

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