Les grandes figures de l’histoire de
l’humanité, ont prouvé par leur volonté,
leur espoir et parfois même par leur ambition
personnelle, qu’un idéal pouvait être atteint
si nous accordions une confiance incontestable envers
soi-même. Elles ont été les témoins
de cette fidélité possible pour franchir
les obstacles du temps qui sont l’indécision
et l’ignorance. Il est évident que dans cette
ascension vers la réalisation, l’homme commet
inévitablement des erreurs d’appréciation,
de contenance et bien sûr, de tolérance.
La tolérance n’étant pas une position
de faiblesse où il est de bon ton de dire : «
laissez-vous allez, laissez faire !» Au contraire,
celle-ci exige l’écoute, l’observation, la compréhension
et la connaissance.
Œuvrer pour le bien d’un peuple, d’un
pays ou tout simplement de l’humanité, requiert
un esprit de service et de tolérance. C’est à
dire, un élan de solidarité sans espoir
de récompense, sinon la satisfaction d’avoir
apporté une aide précieuse à l’émancipation
de la collectivité humaine. Ce qui est accompli
sous l’égide de cette oeuvre, peut être
appelé alors « la mission » ou la
réalisation d’un idéal qu’il soit personnel
ou collectif, toujours et encore pour le bien de tous
!
Si, l’homme savait discerner ce qui nuit à la
prospérité et ce qui la favorise, le monde
d’aujourd’hui serait différent, probablement
meilleur. Mais ce sont souvent les intérêts
les plus factices qui l’autorisent à estimer
indiciblement les nécessités réelles
d’un peuple.
S’agissant de la tolérance, il
n’est plus un secret pour quiconque de savoir que tant
nous n’accepterons pas le droit à la différence,
aucun progrès ne sera possible, aussi sincères
et légitimes seront nos aspirations. Cependant,
c’est grâce à l’abnégation de quelques
êtres d’exception disséminés ici
ou là sur la planète que de véritables
progrès ont été réalisés
au sein même de l’esprit de l’homme. C’est pourquoi,
l’humanité a essayé de bannir à
jamais ce poison mental qu’est l’ignorance source de
superstition et de sectarisme.
Or, le mépris de l’autre ne fait que perdurer.
Les conflits se répètent et les haines
ne justifient en rien ces actes dits « la bonne
cause » qui, à terme, poussent chacun au
dans les abîmes du désespoir jusqu’à
la douleur de l’âme. Tant que les hommes tenteront
d’agir au nom de quelques valeurs réelles ou
humaines, mais en soutenant, en surestimant le séparatisme,
la paix entre les hommes ne sera qu’un leurre.
Quelque soit notre rang social, notre choix politique,
nos convictions religieuses, notre philosophie personnelle
de la vie et le pouvoir qui nous a été
conféré par quelle l’autorité que
ce soit, nous restons à jamais, individuellement,
un maillon de la chaîne humaine, elle-même
liée à celle de l’univers. Que cela soit
admis par nous comme une utopie, que cela nous plaise
ou non, que nous le voulions ou pas il en est bien ainsi
par la grâce du Très-Haut. Car il n’a jamais
été question de ce que nous désirions
dans l’ordre des choses, mais plutôt de ce qui
« est » dans cet ordre. Cette force d’âme
n’est pas facile à atteindre, parce que nos préoccupations
sont figées par des insatisfactions permanentes
engendrées par des moyens plus sournois et transitoires.
Rares celles et ceux qui parviennent à cet état
d’esprit, à considérer par la voie du
juste milieu, la précarité du superflu
; on les distingue par leur simplicité au milieu
de tous, bien qu’ils sont qualifiés de gens hors
du commun.
Ce qui est hors du commun est accepté comme marginal
parfois positivement, souvent négativement. Et
il en été toujours ainsi dans l’évolution
de l’humanité sinon, nous serions toujours affectés
par nos anciennes croyances et superstitions. Par exemple,
en croyant, que la terre est plate, qu’elle est le centre
de l’univers, que, par vanité et orgueil, les
hommes sont les seuls « Maîtres »
de l’espace, indépendants de tout environnement
naturel et cosmique, que le meurtre est un permis légal,
une forme de justice menant à la paix, etc.
En cette fin d’année 2004, je
crois devoir ici, à travers et entre ces lignes,
vous adresser mes vœux les plus sincères dans
votre cheminement « personnel » de progrès.
Que ceux-ci vous préservent des attaques de la
médiocrité et de l’ignorance, que la sagesse
vous apporte la lumière et pour mieux accepter
celles et ceux qui ne nous ressemblent pas et enfin,
la paix. Que cette année 2005 vous donne l’occasion
de prendre de nouvelles résolutions constructives.
Le courage d’aimer, une action si difficile à
réaliser pourtant si simple à comprendre
et à accepter !
Ceci, pour ne pas nous donner un nom ni une référence,
pour paraître ou se démarquer de l’Unité
que nous formons mieux connu sous le vocable qui nous
est si familier : « fraternité »
!
Rv 13/12/2004