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Les pensées du mois de Novembre 2005

PRINCIPE DE LA RECIPROCITE
DANS LA VIOLENCE ET LA PAIX


Si nous n’observons pas, n’analysons pas les «choses», les circonstances, les expériences, les évènements qui font que nous existons parallèlement avec elles, nous finissons par être submergés et dépassés. De ce fait, nous ne pourrions qu’accuser les autres, l’état, le gouvernement et d’autres boucs émissaires. Pourtant, nous semblons sincères et affectés par l’actualité, par la douleur que peuvent endurer ce que nous prétendons aimer.

Nous parlons toujours du « bon vieux temps » à croire qu’il n’y a eu que cela. D’un autre côté, il est vrai que jamais nous étions aussi perplexes peut-être même inquiet de l’avenir qui nous attend. Nous confondons généralement les moments d’euphories, ces ambiances qui contrebalancent nos angoisses avec ces autres sentiments ou états de quiétude même s’ils étaient rares. Nous rêvons tous d’un pays où les inconvénients que nous vivons présentement sont absents ou, quelque peu supportables, du moins en apparence.

Ici ou là, on parle d’un « El Dorado » de l’argent facile, de la révolution industrielle, mais également d’un régime politique moins répressif ce qui reste légitime en soi. La difficulté aujourd’hui serait d’aller, de partir quelque part dans un pays autre que celui où on n’a vu le jour la première fois non seulement pour survivre mais également pour découvrir, se cultiver, apprendre et s’aventurer dans des espaces jusqu’alors nous étaient inconnues.

Cependant, toute cette démarche se confond avec les aléas de la vie quotidienne. Au fil des jours, nous constatons que nous ne pouvons pas nous débarrasser aussi facilement de notre fardeau personnel. Il s’agit de ce poids lourd que nous portons sur notre dos jusqu’au jour où nous fermerons nos yeux pour toujours.

Mais entre temps, nous essayons de fuir la négativité sociale quand certains d’entre nous se croient investis d’une mission particulière. Il peut s’agir de prêcher la « bonne nouvelle » politique, religieuse, ou encore une idéologie abracadabrante ou censée de contenir des solutions inespérées pour le monde en général et le pays en particulier. Alors, nous dynamisons les forces vives du pays dans un sens positif, mais aussi négatif. L’état prend possession de ces forces et constitue son ordre social. Dans ses moments d’inquiétude, l’état renforce sa position de fil conducteur pour maintenir cet ordre social. Il recourt à sa police ou son armée et ce sera en fonction de sa philosophie politique qu’il tranchera et décidera. S’il faut réprimander, sanctionner ou démissionner.

C’est dans ces moments d’incertitudes que les forces vives de la nation puisent les éléments destructeurs. C’est dans la misère, l’injustice, le fanatisme en tous genres, la haine, la peur, la guerre, la jalousie, l’égoïsme que naît la révolte ou la colère d’un peuple. Aussi négative, destructrice et terrorisante soi-elle.

De quoi dépend notre bonheur ? Notre joie est-elle une question d’habilité ? Pourquoi sommes-nous si malheureux, dépourvus de l’essentiel Cet « essentiel » qu’est-ce que c’est ? De l’argent ? De l’or ? Une personne ? Pourquoi méritons-nous le châtiment de la pauvreté, de l’handicap, bref, tous ces calamités qui rampent aujourd’hui de manière encore plus cruelle ?

Ce texte ne donne pas de clé miracle mais propose des réflexions. Il scinde la vie en plusieurs étapes nécessaires qui permettent de s’ouvrir et de comprendre sans pourtant supprimer les conséquences de nos actes passés qu’ils soient bons ou non.

Exceptionnellement, en raison des évènements récents qui se sont produits en France, nous parlerons des problèmes actuels précisément concernant la violence telle qu’elle s’exprime dans le monde et nous verrons que cela tient parfois à si peu de chose. Pourtant la violence a ses racines dans les conditions les plus élémentaires de l’existence qu’offre une société se prétendant avancée et civilisée. La violence puise son venin dans tous les milieux sociaux où un sentiment d’incompréhension et de rejet est devenu le fil conduisant au détonateur le passage à l’acte. La répression est-elle la solution ? Ce sont dans les communautés les plus miséreuses que naît aujourd’hui le feu du désespoir. Mais quelles sont les véritables causes de la misère ? C’est ce que nous essayerons de chercher, d’analyser en toute impartialité avec toute la sincérité que cela impose.

Nous n’avons pas la prétention de détenir la vérité ou de trouver les solutions adéquates pour éradiquer ce mal rampant depuis des années dans une société qui tente de prôner la séparation. Ce mal sévit des âmes perdues, oubliées par la nécessité d’un droit qui n’a de sens que de nom. Le réalisme ne converge pas vers les idéaux légitimes qu’un être humain serait justement en droit d’exiger. Chacun se refuse d’endosser la responsabilité de « desservir » la légitimité d’une identité qui a servi la nation au prix d’un sacrifice que nous ne serons peut-être plus jamais prêt à connaître. Que cela soit un « amour » inconscient, le « menacé » a été sauvé de justesse du pire qui pouvait l’attendre.

On dit qu’il faut oublié lorsqu’il s’agit de dette ou de reconnaissance et ne jamais oublier l’histoire si nous avons été humiliés, torturé par l’ennemi ! Des hommes venus d’ailleurs, ils ont été invité pour tuer l’agresseur et fort heureusement ce dernier avait un uniforme différent car on ne le connaissait pas : il ressemblait à ces mêmes gens qui les avaient déposés au front de la souffrance, au front de l’enfer. Ces hommes étaient des indiens d’Amérique, des noirs d’Afrique des basanés d’Afrique du nord et dont leurs enfants ou petits enfants sont aujourd’hui reconnus comme des espèces humaines embarrassants et pesants, qui mangent le pain de l’autochtone et on ne sait pas comment leur avouer que nous n’avons plus besoin d’eux ! Leurs habitudes nous exaspèrent, leur religion, leur croyance nous dépasse et ne nous plaît pas ! Ici, les mots sont aussi forts que l’insulte mais à qui reviendrait la justice si la loi de la réciprocité n’existait pas ?

Dans les moments de détresse et de dépression sociale, on hurle de peur en évoquant les grandes valeurs ou expressions de l’identité nationale pour honorer la petitesse, l’étroitesse de l’esprit mais qu’il faut à tout prix sauver. Rien n’est laissé au hasard et le combat sera sans merci.

On ne peut pas simultanément, d’un côté faire acte de reconnaissance et de l’autre insulter la nature humaine parce que l’orgueil ou l amour propre est blessé.. » Il n’y a jamais eu de fumée sans feu » prétendait un proverbe français, qu’on s’en étonne pas même si nous ignorons d’où pourrait venir cette fumée !

Dans la deuxième partie de cette réflexion nous proposerons notre vision sur la violence une vision parmi tant d’autres qui, à notre sens, n’ont pas à être présentés pour leur radicalisme, leur injonction et appréciations primaires d’une situation rendue complexe par ces mêmes empressements mentaux.

Il paraît plus juste d’observer, écouter et croire à un avenir meilleur tant il est encore temps de faire l’impossible pour que chacun des membres de cette société moderne retrouve la place qui lui revient non pas de droit aux yeux d’une »justice » violente, mais sous l’égide de la paix sociale.


?


Il est rare presque impossible de rencontrer une personne isolée, vivant de façon très reculée des autres et être heureuse ainsi. Même l’animal, la plante, et tout ce qui vit s’allie en fait à une quelconque dépendance.
Si un homme se retire au plus confins du monde, dans la jungle, dans le désert et même au beau milieu de la foule en affirmant qu’il est capable de se débrouiller seul, n’estime qu’au premier degré les formes et les apparences. En effet, il périra en peu de temps parce qu’il vit grâce à l’effort et à l’apport physique et intellectuel des autres. Cependant, combien sont celles et ceux qui rêvent de vivre dans l’isolement le plus complet, comme ces nations qui prônent une indépendance « totale ». Il ne faut pas confondre la lutte d’une liberté d’expression, contre les agressions extérieures, d’agir avec le refoulement complet, cette sorte repli sur soi en tant que personne ou en tant qu’état ou nation.

Il est évident que lorsque nous parlons des autres, ces autres, parlent de nous. Il s’agit en fait d’une prise de conscience de part et d’autres de ce que nous pouvons être et non une accusation à sens unique, si accusation il y a. La complexité dans l’accusation repose essentiellement sur l’égocentrisme. Le plus souvent, nous nous croyons distincts vers ce qui est pourtant, en dehors de l’apparence physique, le reflet de nous-même mais s’exprimant autrement. Il ne s’agit pas d’accepter l’idiotie, ou la négativité, mais que la pensée telle qu’elle se manifeste par l’intermédiaire des actes, si nous la reconnaissons, alors nous en avons fait l’expérience.

Si cette expérience nous fait souffrir, bien que nous le comprenions telle qu’elle est, c’est qu’à travers l’acte ou le comportement d’autrui, nous l’avons aussi commis d’une manière ou d’une autre. Sinon, comment reconnaître un acte sans en avoir été amener le penser ou à l’accomplir répétons-le d’une manière ou d’une autre. Nous pouvons, sans le savoir avoir des pensées de jalousie, de meurtre, de haine ne serait-ce qu’une fraction de seconde, sans pour autant passer à l’acte. D’autres le feront à notre place, mais indirectement nous sommes responsables. Imaginons cela concernant six milliards d’habitants ! Cette analyse extrême laisse entrevoir ses actes de barbarie commis par la tyrannie des despotes envers leur peuple que parfois nous adhérons par ignorance ou par vengeance.

Cela étant, nous ne devons pas, à tout bout de champ se croire responsable des erreurs des autres dues à leur ignorance chronique des lois de la vie. Mais il résulte de cette observation, celle de mieux analyser ce qui nous arrive, une meilleure appréciation, pour ne pas dire plus juste de ce que sont les autres par rapport à nous-même. Ainsi il en va de la réciprocité des jugements inutiles que nous entretenons en permanence afin de nous justifier pour ce que nous pensons et croyons être.

La vérité est que si nous contrôlons mieux notre façon d’agir, forcément nous récolterons les fruits de ce sacrifice. Cela instaure l’harmonie entre les êtres et le temps peut être consacré à la réflexion. Il suffit pour se rendre compte d’observer le processus de la politique. Si les partis envisageaient moins les intérêts personnels, bien des obstacles auront été franchis sans peine. Encore une fois, la complexité des rouages dans le fonctionnement des désirs de l’homme pour atteindre l’idéal demeure uniquement dans son esprit et son mental. Plus il désirera acquérir le pouvoir ou la renommée dans l’espérance d’une prospérité des nations, plus il échouera telle st la loi de la vie. La vie en tant qu’entité, ne s’arrête pas aux portes de la futilité quelle que soit l’importance ou la gravité que l’homme évalue pour sa propre gloire.


D’abord, sommes-nous conditionnés par la violence ?


Les programmes de divertissement à la télévision ont été la source de discussions et de polémiques dans la presse et dans d’autres organes d’information. Cette controverse a principalement été centrée sur la question de savoir si le thème des divertissements à la télévision devait recourir à l’extrême violence. Il n’est pas exagéré de dire que la plupart des histoires télévisées comportent au moins un meurtre. Certaines constituent une chaîne virtuelle de meurtres dans le programme.
L’assassinat, dans les écrits et dans les présentations actuelles de la télévision, n’est pas simplement impliqué. L’action, dans la plupart des cas décrit tous les détails de la poursuite.
Par le passé, les scènes de matraquage, de poignardage, de torture, d’étranglement, ainsi de suite étaient pratiquement prohibées. Aujourd’hui, Il y a une réalité brutale, violente dans ces représentations.

Très certainement il y a des fonctions de l’être humain qui sont intimes et privées et qui, comme telles, même si ce sont des réalités, ne doivent pas être exposées publiquement

Nous savons par l’histoire qu’il y eut des événements, des expériences personnelles ou des incidents malheureux, horribles, vicieux ou obscènes. Mais il n’est pas nécessaire de les représenter comme s’ils existaient réellement (films violents, dépravation animée de la sexualité montrés, à la télévision sous prétexte que cela fait partie de la vie et qu’il ne devrait pas passer sous silence).

La conscience n’est pas un don venu dont on ne sait où. C’est un sentiment de rectitude chez un individu comprenant des valeurs morales et éthiques et la terminologie de la société dans laquelle il vit. Nous pouvons donc dire que la conscience est surtout modelée par nos associations et notre environnement.

Si la violence est dépeinte comme un divertissement avec tout le complément des détails sordides, elle a un impact sur la conscience de l’individu. Il en vient à ne sentir que peu ou pas offensé par ce qu’il voit, en particulier s’il n’a eu l’opportunité de se construire des règles qui soient opposées à ce qu’il voit (travail, entente familiale, réalisation artistique, éducation sur respect de l’autre et la paix). Un tel individu est conditionné pour accepter la violence comme une manière de vivre et il n’éprouve plus aucune répugnance ou répulsion à la voir.
Pour mieux nous expliquer, nous pouvons utiliser l’analogie des Romains durant la période de leur déclin alors que l’on offrait aux citoyens des combats de gladiateurs pour fournir un divertissement aux foules et un moyen de s’évader de leur propre misère personnelle. Par la vue continuelle de ces spectacles barbares, les sentiments de dégoût et de répulsion des individus devenaient de moins en moins forts. Ils devenaient tellement conditionnés au massacre des hommes et des animaux par les combats des arènes qu’ils demandaient de plus en plus de sacrifices de la vie de cette manière. Par suite, la compassion humaine s’engourdissait.
Les producteurs de ces divertissements modernes à la télévision défendent encore les actes de violences en disant que l’histoire comporte une morale. Les coupables sont presque toujours appréhendés et punis par les lois de la société. Ces conclusions sont généralement très brèves, elles surviennent à la fin d’une série d’actes de violence. De plus cette punition est habituellement dépeinte comme un « coup final », comme un dernier épisode du bain de sang. Les criminels se servent de tous les moyens et de toutes les armes pour prendre la vie humaine et cela montre avec quelle facilité relative le crime peut-être commis.

Nous constatons dans les archives criminelles que certains crimes haineux ont eu leur origine dans des scènes similaires représentées à l’écran. Des personnes peu équilibrées mentalement ou d’un caractère bas sont très susceptibles d’être des ennemis réels ou imaginaires et ce qu’elles voient accomplir leur suggère une méthode pour éliminer leurs ennemis.

Si, comme le disent les éducateurs, la télévision peut être, et est dans de nombreux cas, un moyen positif d’éducation par son impact visuel et auditif, alors il est certain que son effet contraire et négatif est également impressionnant pour ceux qui n’ont pas de hautes restrictions.
L’élévation de l’homme ne s’est pas accomplie en recourant aux aspects animaux de sa nature. Nous sommes des animaux, mais nous avons aussi un potentiel qui nous permet de nous élever plus haut – c'est-à-dire de parvenir à des niveaux qui dépassent ceux des impulsions primitives de notre être. Ne pas utiliser ces potentialités, c’est sacrifier tout ce que l’humanité a cherché à accomplir en s’élevant au-dessus de la brutalité de ses ancêtres primates et des premiers hominiens.

La violence proprement dite


Nous avons déjà réfléchi et commenté notre analyse sur la haine dans le chapitre traitant le terrorisme face à la paix mondiale. Le point de vue proposé sur ce sujet est considéré en lui-même suffisant, complet pour le but qu’il s’est destiné et nous n’y reviendrons pas. De même, par ailleurs, nous avons étayer, succinctement certes, les aspects positifs, les dérapages en ce qui concerne l’éducation des enfants, l’espoir de la jeunesse, la famille, la juridisation à outrance des affaires qui auraient dû être régler rapidement et autrement, etc. cette réflexion est également limitée pour sa stricte nécessité.

La violence se traduit soit par des actes dits passifs, soit par des manifestations objectives dites actives. Elle peut être l’expression même d’un manque de maturité, d’un signe de désespoir. Bien entendu, d’autres causes majeures sont ignorées, écartées ou occultées pour des raisons d’intérêts particuliers. La violence, que nous la jugeons irréelles, insensées, qu’elle soit active ou passive peut à terme devenir incontrôlable bien que nous ayons la ferme conviction de pouvoir la contrôler par la force de l’humiliation, de la répression et par d’autres moyens aussi violents que la violence elle-même, des débordements qui nous dépassent.

Cependant, nous ne devons pas confondre l’agitation mentale et physique qu’est la violence, avec l’autre potentiel agressive, réactionnelle qui, dans un contexte de création, permet d’obtenir des éléments positifs qu’ils soient de nature individuelle ou collective. Nous pensons à l’effort mental et physique du travail de l’art, de la science et autres activités qui élèvent l’homme socialement parlant.

Généralement, la violence a ses racines d’abord depuis les recoins de la conscience. Elle est là en nous tous, latente prête à agir et ne demande qu’à s’exprimer et d’ailleurs elle s’exprime de diverses manières à la moindre occasion! De diverses manières veut dire aussi de façon morale et métaphysique. L’application de prix prohibitifs des locations immobilières est une forme de violence dès l’instant où des personnes peu fortunées ne peuvent se loger décemment avec les revenus modestes qu’elles disposent. Mais la violence doit être vue d’abord sur un plan global. Il est inadmissible de constater à l’heure de la télécommunication sophistiquée, que nous jugions au premier degré des phénomènes dont nous ne connaissons pas leurs tenants et leurs aboutissants. Nous nous fions souvent à des rumeurs, à nos sensations objectives que suscitent nos émotions. ils peuvent nous tromper et nous inciter à commettre des actes plus odieux que ceux qui offensent. Ce sont là une des causes des inadaptations de l’esprit aux conditions de la réalité et de l’actualité. Ceci touche toutes les couches sociales partant des gouvernements, des dirigeants, jusqu’au plus humbles des acteurs des forces vives d’une société ordonnée et organisée.

Face à un tragique évènement, un drame nous devons d’abord nous poser la question : comment est-on arrivé à l’extrême pour faire valoir son identité de citoyen du monde ? Puisque nantis, puissants, civilisés, développés nous osons exporter nos défauts, les imposer sournoisement habilement et importons les ressources culturelles qui guérit nos carences psychologiques et psychiques et tout ce qui pourrait nous mettre à l’abri de l’inconfort moral et physique.

Sans cette vision globale, il est impossible d’explorer les failles psychologiques de celles ou de ceux qui ne contrôlent plus leurs émotions négatives comme la colère et la haine viscérales. Nous n’ignorons plus que les êtres humains aujourd’hui ne se contentent plus de simples relations décrétées par les gouvernements. De croire aveuglement à des promesses qui ne seront jamais tenues ou qui sont tout simplement irréalisables. Il y a désormais une autre nécessité, celle du partage et cela fait mal beaucoup mal ! Parce qu’il faudra donner sans grand espoir de retour. Parce que beaucoup n’ont plus rien ! Savez-vous ce que veut dire rien ? Eh, bien rien, tout simplement ! Les biens de la terre, le savoir appartiennent à la collectivité humaine toute entière et non à un seul groupe de nations ou d’individus. Certes, chacun doit apporter sa pierre, sa contribution pour harmoniser le partage, mais pas sous le joug du dénigrement, de la ségrégation en tous genres.

L’hypocrisie aussi latente que la violence, a sûrement sa place dans les causes principales qui ont fait exploser « la machine à vapeur » ! Nous avons vu dans certains pays d’Afrique par exemple, des communautés entières sont venues de pays parfois lointains pour carrément « voler » spolier, piller les richesses du sol, de la flore, de la faune. Quitte à menacer les autochtones de prison, de travaux forcés et c’est d’ailleurs ce qui s’était produit lorsque ceux-ci se sont révoltés contre l’injustice ou refuser de coopérer pour le seul bien-être de l’intrus. Des meurtres ont été commis à l’insu de tous ! Aujourd’hui, il est affligeant, regrettable d’appeler, d’étiqueter ces peuples menacés de famine, d’extinction, de vermine ou de déchets de l’humanité, des immigrés clandestins ce qui ne veut rien dire du tout. Combien de peuples ont fuit la période tragique des régimes de la terreur, des deux guerres mondiales en Europe alors qu’on avait compris cette fuite !

Qui sommes-nous pour traiter des êtres humains qui ne savent plus où aller, où trouver à manger quand, dans le même temps on s’exhibe dans la « jet-set », on détourne les fonds publics, on trahi son pays ou lorsqu’on envoi des innocents au camp de la mort ? Au nom de quoi osons-nous humilier l’Afrique toute entière et ces autres pays dont le développement n’existe pas ? Que deviendrait l’hémisphère nord sans l’hémisphère sud ? Posons-nous la question suivante : Que faisons-nous pour que les situations retrouvent une sorte de normalité ? Pourquoi nous ne nous aimons pas car il ne faut pas se retrancher derrière des mots élégants qui masquent la fragilité de notre sincérité : « nous ne nous aimons pas ! Nous faisons mine de faire notre possible pour mettre en place des mesures spectaculaires, de signer des accords factices d’échanges économiques et nous observons une dégradation sans précédent, progressive de la société. Il a été dit un jour dans une émission télévision l’expression suivante sur un sujet dramatique :

« Vous savez, c’est une vue de l’esprit mais pas de la politique… »

Mais d’où vient l’inspiration politique si ce n’est pas de l’esprit ! Le raisonnement vient bien de l’esprit lui-même attribut du mental sinon il faudrait reconsidérer l’homme en tant qu’animal pensant pourvu de conscience individuelle !

L’homme de l’ère de l’espace et de l’électronique a peur de son présent et de son avenir économique. L’idéologie elle-même ne fonctionne plus au même rythme d’un temps où, pourtant on pensait qu’elle était l’espoir la « manne salvatrice ». Or, le système économique pratiqué hier est révolu. Nous ne pouvons plus ranimer ce cadavre, il est bel et bien mort, c’est fini, l’exhumer ne sert plus à rien ! La course effrénée vers la capitalisation de l’argent c’est fini ! Pourtant, on s’y accroche comme si elle est une science toute nouvelle ! Que nous le voulions ou non, la mondialisation n’est pas non plus cette délocalisation pour amasser une fois de plus de l’argent qui ne sera pas ou jamais redistribué. Elle favorise aujourd’hui le sous paiement et l’exploitation de la main-d’œuvre étrangère quand elle ne frappe pas d’ailleurs les autochtones La dévalorisation du travail manuel n’est pas en reste. La nouvelle génération est désarmée, le désordre s’installe.

Ces bénéfices sont acquis sur le dos des pauvres des pays exsangues, qui ont connu le despotisme des colonisateurs. Ces mêmes colonisateurs ne veulent pas entendre parler de reconnaissance hormis des rites et des cérémonies militaires ou civiles pour dénoncer la barbarie employée par l’ennemi tout en vociférant : « plus jamais ça ! » Plus tard, les descendants sont traités comme des malfrats. Il ne s’agit pas d’insulter les pauvres d’immigrés de clandestins et d’ailleurs par rapport à qui ? Car dans ce cas, nous sommes tous des clandestins de la planète et nous n’aurions pas droit de cité nulle part!

Du point de vue global, comment se présente la situation sociale, économique, politique dans le monde ? Elle est inquiétante, et n’offre rien de satisfaisant sauf si l’homme remet en cause ces réels besoins par rapport à ce qu’il considère comme différents et secondaires. Nous constatons également que le choc des générations est devenu de plus en plus insupportable voire incontrôlable. Enfin, la confrontation puis l’échange culturelle entre les communautés différentes reste une tâche de longue haleine. On y repère des haines, du mépris et une inacceptation du partage en dépit de ce qu’on peut raconter ici ou là, bien que des gens de bonne volonté se sacrifient corps et âme pour améliorer les relations humaines (la lutte contre l’apartheid en Afrique du sud, les aides humanitaires par les organisations non gouvernementales, les dénonciations sur les conflits sans fin entre communautés de confessions religieuses différentes, de positions ou philosophies politiques opposées, etc.)

Pourquoi la situation internationale est-elle exécrable ? Et où allons-nous puisque de jour en jour l’appel à la réconciliation n’émeut personne ? Pourquoi, les alertes sur la dangerosité des manipulations de certaines énergies ne sont pas entendues ? Pourquoi l’argent a-t-il une valeur qu’elle n’a pas, qu’il jamais eu et qu’il n’aura jamais ? Au contraire, Il continue a séparer les hommes, à les inciter à la corruption à la domination par le biais de l’esclavage moderne tels que le harcèlement morale par exemple ou le dénigrement de l’espèce différente. L’incitation au meurtre, aux crimes les plus divers jusqu’à la « procénite » cette envie de biaiser les véhicules de la violence par des abus du droit pour soi-disant mater et punir les actes de violence !
Ainsi, nous voyons que la violence peut prendre une multitude de visages pour tromper, se venger, se protéger, s’exprimer, dénigrer, bref, la violence peut s’incruster partout comme l’eau s’infiltre quelque part dans une inondation, un raz de marée !

La plus grande cause de la violence dans cette société de consommation est la spéculation financière. Cette démence de vouloir rassembler des sommes d’argent faramineuses pour les faire fructifier selon les règles de la cotation en bourse.

Cette opération a pris une proportion telle qu’elle n’est plus maîtrisée en suggérant des méthodes de production, de gestion des entreprises qui paralyse la redistribution et la répartition des richesses. Les pouvoirs politiques ne deviennent plus que des marionnettes quand leurs partisans, tout en y croyant encore, deviennent à leur tour de fidèles pantins acclamés parce qu’ils savent mentir malgré eux aux concitoyens. Des peuples entiers meurent de faim, et doivent supporter en sus la tyrannie, le despotisme, un régime autoritaire pour ne pas dire totalitaire. La spéculation financière incontrôlée crée le chômage, le vagabondage, la délinquance. Les adultes ne doivent pas rendre la jeunesse responsable de cette erreur de gestion de l’économie en créant des complexes sportifs ou culturels quand l’urgent n’a pas été traité. Le capitalisme, tel qu’il est conçue actuellement est dangereuse.

Par ailleurs, la jeunesse du vingtième siècle n’est pas plus, responsable des retombées dramatiques des deux grandes guerres mondiales et de ce qu’elle dénonce comme la pollution de la terre, la maltraitance des animaux, etc. Car c’est la nouvelle génération qui a alerté l’opinion de la menace de l’irréversible elle ne peut pas et ne doit pas être accusée d’enfants inutiles ou insultée parce qu’elle présentent « autrement » les erreurs d’un passé qu’elle n’a jamais connu, ni des erreurs que leurs parents les signifient d’accepter.

Si, l’éducation sur la morale devait être enseignée ce n’est certainement pas par une consommation incontrôlée des besoins provisoires de l’esprit et du corps. Pas plus que par l’excès de vouloir posséder d’une façon ou d’une autre les mirages que l’argent, la finance n’a jamais dispensé. Lorsque l’avarice domine la soi-disant puissance de l’argent, tout espoir s’écroule et laisse la place, à terme, à la violence de moins en moins contrôlable.


Les grands acteurs de l’économie internationale sont-ils prêts à réfléchir sur ce problème et faire en sorte que des concessions, et qu’une autre philosophie de l’appât du gain soit revue ? On ne peut répondre que par la négative à moins d’une prise de conscience en la matière surgisse. Mais à défaut, de graves conséquences pourraient mettre en péril la recherche d’une paix mondiale possible et surtout durable. Observation faite, nous devons parallèlement tenir compte de l’accroissement de la population à l’échelle planétaire. Ce qui implique donc une répartition totale des richesses du sol et la productivité humaine quant à ses besoins les plus immédiats. Et bien que les soubresauts tragiques que l’humanité ait pu connaître jusqu’à ce jour, ceux-ci ne représenteront qu’un « détail » sur ce qui est à attendre si l’homme persiste dans son entêtement de se croire indépendant en prônant avec rage les pseudo servitudes du séparatisme, de la ségrégation raciale, des discriminations diverses qui ont prouvé leur effets destructeurs.

Il est grand temps de se réveiller pour travailler ensemble et si ce n’est pas en ami, en toute fraternité, nous devrons entreprendre bon gré malgré, ensemble pour nous sauver d’un éventuel irréparable !

Rv/TR/en/FR 09/11/2005

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