RV
VOUS PRESENTE SES PENSES A VOUS DE COMMENTER |
Les pensées du mois de Novembre
2005
PRINCIPE DE LA RECIPROCITE
DANS LA VIOLENCE ET LA PAIX
|
Si nous n’observons
pas, n’analysons pas les «choses», les
circonstances, les expériences, les évènements
qui font que nous existons parallèlement
avec elles, nous finissons par être submergés
et dépassés. De ce fait, nous ne pourrions
qu’accuser les autres, l’état, le gouvernement
et d’autres boucs émissaires. Pourtant, nous
semblons sincères et affectés par
l’actualité, par la douleur que peuvent endurer
ce que nous prétendons aimer.
Nous parlons toujours
du « bon vieux temps » à croire
qu’il n’y a eu que cela. D’un autre côté,
il est vrai que jamais nous étions aussi
perplexes peut-être même inquiet de
l’avenir qui nous attend. Nous confondons généralement
les moments d’euphories, ces ambiances qui contrebalancent
nos angoisses avec ces autres sentiments ou états
de quiétude même s’ils étaient
rares. Nous rêvons tous d’un pays où
les inconvénients que nous vivons présentement
sont absents ou, quelque peu supportables, du moins
en apparence.
Ici ou là,
on parle d’un « El Dorado » de l’argent
facile, de la révolution industrielle, mais
également d’un régime politique moins
répressif ce qui reste légitime en
soi. La difficulté aujourd’hui serait d’aller,
de partir quelque part dans un pays autre que celui
où on n’a vu le jour la première fois
non seulement pour survivre mais également
pour découvrir, se cultiver, apprendre et
s’aventurer dans des espaces jusqu’alors nous étaient
inconnues.
Cependant, toute
cette démarche se confond avec les aléas
de la vie quotidienne. Au fil des jours, nous constatons
que nous ne pouvons pas nous débarrasser
aussi facilement de notre fardeau personnel. Il
s’agit de ce poids lourd que nous portons sur notre
dos jusqu’au jour où nous fermerons nos yeux
pour toujours.
Mais entre temps,
nous essayons de fuir la négativité
sociale quand certains d’entre nous se croient investis
d’une mission particulière. Il peut s’agir
de prêcher la « bonne nouvelle »
politique, religieuse, ou encore une idéologie
abracadabrante ou censée de contenir des
solutions inespérées pour le monde
en général et le pays en particulier.
Alors, nous dynamisons les forces vives du pays
dans un sens positif, mais aussi négatif.
L’état prend possession de ces forces et
constitue son ordre social. Dans ses moments d’inquiétude,
l’état renforce sa position de fil conducteur
pour maintenir cet ordre social. Il recourt à
sa police ou son armée et ce sera en fonction
de sa philosophie politique qu’il tranchera et décidera.
S’il faut réprimander, sanctionner ou démissionner.
C’est dans ces moments
d’incertitudes que les forces vives de la nation
puisent les éléments destructeurs.
C’est dans la misère, l’injustice, le fanatisme
en tous genres, la haine, la peur, la guerre, la
jalousie, l’égoïsme que naît la
révolte ou la colère d’un peuple.
Aussi négative, destructrice et terrorisante
soi-elle.
De quoi dépend
notre bonheur ? Notre joie est-elle une question
d’habilité ? Pourquoi sommes-nous si malheureux,
dépourvus de l’essentiel Cet « essentiel
» qu’est-ce que c’est ? De l’argent ? De l’or
? Une personne ? Pourquoi méritons-nous le
châtiment de la pauvreté, de l’handicap,
bref, tous ces calamités qui rampent aujourd’hui
de manière encore plus cruelle ?
Ce texte ne donne
pas de clé miracle mais propose des réflexions.
Il scinde la vie en plusieurs étapes nécessaires
qui permettent de s’ouvrir et de comprendre sans
pourtant supprimer les conséquences de nos
actes passés qu’ils soient bons ou non.
Exceptionnellement,
en raison des évènements récents
qui se sont produits en France, nous parlerons des
problèmes actuels précisément
concernant la violence telle qu’elle s’exprime dans
le monde et nous verrons que cela tient parfois
à si peu de chose. Pourtant la violence a
ses racines dans les conditions les plus élémentaires
de l’existence qu’offre une société
se prétendant avancée et civilisée.
La violence puise son venin dans tous les milieux
sociaux où un sentiment d’incompréhension
et de rejet est devenu le fil conduisant au détonateur
le passage à l’acte. La répression
est-elle la solution ? Ce sont dans les communautés
les plus miséreuses que naît aujourd’hui
le feu du désespoir. Mais quelles sont les
véritables causes de la misère ? C’est
ce que nous essayerons de chercher, d’analyser en
toute impartialité avec toute la sincérité
que cela impose.
Nous n’avons pas
la prétention de détenir la vérité
ou de trouver les solutions adéquates pour
éradiquer ce mal rampant depuis des années
dans une société qui tente de prôner
la séparation. Ce mal sévit des âmes
perdues, oubliées par la nécessité
d’un droit qui n’a de sens que de nom. Le réalisme
ne converge pas vers les idéaux légitimes
qu’un être humain serait justement en droit
d’exiger. Chacun se refuse d’endosser la responsabilité
de « desservir » la légitimité
d’une identité qui a servi la nation au prix
d’un sacrifice que nous ne serons peut-être
plus jamais prêt à connaître.
Que cela soit un « amour » inconscient,
le « menacé » a été
sauvé de justesse du pire qui pouvait l’attendre.
On dit qu’il faut
oublié lorsqu’il s’agit de dette ou de reconnaissance
et ne jamais oublier l’histoire si nous avons été
humiliés, torturé par l’ennemi ! Des
hommes venus d’ailleurs, ils ont été
invité pour tuer l’agresseur et fort heureusement
ce dernier avait un uniforme différent car
on ne le connaissait pas : il ressemblait à
ces mêmes gens qui les avaient déposés
au front de la souffrance, au front de l’enfer.
Ces hommes étaient des indiens d’Amérique,
des noirs d’Afrique des basanés d’Afrique
du nord et dont leurs enfants ou petits enfants
sont aujourd’hui reconnus comme des espèces
humaines embarrassants et pesants, qui mangent le
pain de l’autochtone et on ne sait pas comment leur
avouer que nous n’avons plus besoin d’eux ! Leurs
habitudes nous exaspèrent, leur religion,
leur croyance nous dépasse et ne nous plaît
pas ! Ici, les mots sont aussi forts que l’insulte
mais à qui reviendrait la justice si la loi
de la réciprocité n’existait pas ?
Dans les moments
de détresse et de dépression sociale,
on hurle de peur en évoquant les grandes
valeurs ou expressions de l’identité nationale
pour honorer la petitesse, l’étroitesse de
l’esprit mais qu’il faut à tout prix sauver.
Rien n’est laissé au hasard et le combat
sera sans merci.
On ne peut pas simultanément,
d’un côté faire acte de reconnaissance
et de l’autre insulter la nature humaine parce que
l’orgueil ou l amour propre est blessé..
» Il n’y a jamais eu de fumée sans
feu » prétendait un proverbe français,
qu’on s’en étonne pas même si nous
ignorons d’où pourrait venir cette fumée
!
Dans la deuxième
partie de cette réflexion nous proposerons
notre vision sur la violence une vision parmi tant
d’autres qui, à notre sens, n’ont pas à
être présentés pour leur radicalisme,
leur injonction et appréciations primaires
d’une situation rendue complexe par ces mêmes
empressements mentaux.
Il paraît
plus juste d’observer, écouter et croire
à un avenir meilleur tant il est encore temps
de faire l’impossible pour que chacun des membres
de cette société moderne retrouve
la place qui lui revient non pas de droit aux yeux
d’une »justice » violente, mais sous
l’égide de la paix sociale.
?
Il est rare presque impossible de rencontrer une
personne isolée, vivant de façon très
reculée des autres et être heureuse
ainsi. Même l’animal, la plante, et tout ce
qui vit s’allie en fait à une quelconque
dépendance.
Si un homme se retire au plus confins du monde,
dans la jungle, dans le désert et même
au beau milieu de la foule en affirmant qu’il est
capable de se débrouiller seul, n’estime
qu’au premier degré les formes et les apparences.
En effet, il périra en peu de temps parce
qu’il vit grâce à l’effort et à
l’apport physique et intellectuel des autres. Cependant,
combien sont celles et ceux qui rêvent de
vivre dans l’isolement le plus complet, comme ces
nations qui prônent une indépendance
« totale ». Il ne faut pas confondre
la lutte d’une liberté d’expression, contre
les agressions extérieures, d’agir avec le
refoulement complet, cette sorte repli sur soi en
tant que personne ou en tant qu’état ou nation.
Il est évident
que lorsque nous parlons des autres, ces autres,
parlent de nous. Il s’agit en fait d’une prise de
conscience de part et d’autres de ce que nous pouvons
être et non une accusation à sens unique,
si accusation il y a. La complexité dans
l’accusation repose essentiellement sur l’égocentrisme.
Le plus souvent, nous nous croyons distincts vers
ce qui est pourtant, en dehors de l’apparence physique,
le reflet de nous-même mais s’exprimant autrement.
Il ne s’agit pas d’accepter l’idiotie, ou la négativité,
mais que la pensée telle qu’elle se manifeste
par l’intermédiaire des actes, si nous la
reconnaissons, alors nous en avons fait l’expérience.
Si cette expérience
nous fait souffrir, bien que nous le comprenions
telle qu’elle est, c’est qu’à travers l’acte
ou le comportement d’autrui, nous l’avons aussi
commis d’une manière ou d’une autre. Sinon,
comment reconnaître un acte sans en avoir
été amener le penser ou à l’accomplir
répétons-le d’une manière ou
d’une autre. Nous pouvons, sans le savoir avoir
des pensées de jalousie, de meurtre, de haine
ne serait-ce qu’une fraction de seconde, sans pour
autant passer à l’acte. D’autres le feront
à notre place, mais indirectement nous sommes
responsables. Imaginons cela concernant six milliards
d’habitants ! Cette analyse extrême laisse
entrevoir ses actes de barbarie commis par la tyrannie
des despotes envers leur peuple que parfois nous
adhérons par ignorance ou par vengeance.
Cela étant,
nous ne devons pas, à tout bout de champ
se croire responsable des erreurs des autres dues
à leur ignorance chronique des lois de la
vie. Mais il résulte de cette observation,
celle de mieux analyser ce qui nous arrive, une
meilleure appréciation, pour ne pas dire
plus juste de ce que sont les autres par rapport
à nous-même. Ainsi il en va de la réciprocité
des jugements inutiles que nous entretenons en permanence
afin de nous justifier pour ce que nous pensons
et croyons être.
La vérité
est que si nous contrôlons mieux notre façon
d’agir, forcément nous récolterons
les fruits de ce sacrifice. Cela instaure l’harmonie
entre les êtres et le temps peut être
consacré à la réflexion. Il
suffit pour se rendre compte d’observer le processus
de la politique. Si les partis envisageaient moins
les intérêts personnels, bien des obstacles
auront été franchis sans peine. Encore
une fois, la complexité des rouages dans
le fonctionnement des désirs de l’homme pour
atteindre l’idéal demeure uniquement dans
son esprit et son mental. Plus il désirera
acquérir le pouvoir ou la renommée
dans l’espérance d’une prospérité
des nations, plus il échouera telle st la
loi de la vie. La vie en tant qu’entité,
ne s’arrête pas aux portes de la futilité
quelle que soit l’importance ou la gravité
que l’homme évalue pour sa propre gloire.
D’abord, sommes-nous conditionnés par la
violence ?
Les programmes de divertissement à la télévision
ont été la source de discussions et
de polémiques dans la presse et dans d’autres
organes d’information. Cette controverse a principalement
été centrée sur la question
de savoir si le thème des divertissements
à la télévision devait recourir
à l’extrême violence. Il n’est pas
exagéré de dire que la plupart des
histoires télévisées comportent
au moins un meurtre. Certaines constituent une chaîne
virtuelle de meurtres dans le programme.
L’assassinat, dans les écrits et dans les
présentations actuelles de la télévision,
n’est pas simplement impliqué. L’action,
dans la plupart des cas décrit tous les détails
de la poursuite.
Par le passé, les scènes de matraquage,
de poignardage, de torture, d’étranglement,
ainsi de suite étaient pratiquement prohibées.
Aujourd’hui, Il y a une réalité brutale,
violente dans ces représentations.
Très certainement
il y a des fonctions de l’être humain qui
sont intimes et privées et qui, comme telles,
même si ce sont des réalités,
ne doivent pas être exposées publiquement
Nous savons par
l’histoire qu’il y eut des événements,
des expériences personnelles ou des incidents
malheureux, horribles, vicieux ou obscènes.
Mais il n’est pas nécessaire de les représenter
comme s’ils existaient réellement (films
violents, dépravation animée de la
sexualité montrés, à la télévision
sous prétexte que cela fait partie de la
vie et qu’il ne devrait pas passer sous silence).
La conscience n’est
pas un don venu dont on ne sait où. C’est
un sentiment de rectitude chez un individu comprenant
des valeurs morales et éthiques et la terminologie
de la société dans laquelle il vit.
Nous pouvons donc dire que la conscience est surtout
modelée par nos associations et notre environnement.
Si la violence est
dépeinte comme un divertissement avec tout
le complément des détails sordides,
elle a un impact sur la conscience de l’individu.
Il en vient à ne sentir que peu ou pas offensé
par ce qu’il voit, en particulier s’il n’a eu l’opportunité
de se construire des règles qui soient opposées
à ce qu’il voit (travail, entente familiale,
réalisation artistique, éducation
sur respect de l’autre et la paix). Un tel individu
est conditionné pour accepter la violence
comme une manière de vivre et il n’éprouve
plus aucune répugnance ou répulsion
à la voir.
Pour mieux nous expliquer, nous pouvons utiliser
l’analogie des Romains durant la période
de leur déclin alors que l’on offrait aux
citoyens des combats de gladiateurs pour fournir
un divertissement aux foules et un moyen de s’évader
de leur propre misère personnelle. Par la
vue continuelle de ces spectacles barbares, les
sentiments de dégoût et de répulsion
des individus devenaient de moins en moins forts.
Ils devenaient tellement conditionnés au
massacre des hommes et des animaux par les combats
des arènes qu’ils demandaient de plus en
plus de sacrifices de la vie de cette manière.
Par suite, la compassion humaine s’engourdissait.
Les producteurs de ces divertissements modernes
à la télévision défendent
encore les actes de violences en disant que l’histoire
comporte une morale. Les coupables sont presque
toujours appréhendés et punis par
les lois de la société. Ces conclusions
sont généralement très brèves,
elles surviennent à la fin d’une série
d’actes de violence. De plus cette punition est
habituellement dépeinte comme un «
coup final », comme un dernier épisode
du bain de sang. Les criminels se servent de tous
les moyens et de toutes les armes pour prendre la
vie humaine et cela montre avec quelle facilité
relative le crime peut-être commis.
Nous constatons
dans les archives criminelles que certains crimes
haineux ont eu leur origine dans des scènes
similaires représentées à l’écran.
Des personnes peu équilibrées mentalement
ou d’un caractère bas sont très susceptibles
d’être des ennemis réels ou imaginaires
et ce qu’elles voient accomplir leur suggère
une méthode pour éliminer leurs ennemis.
Si, comme le disent
les éducateurs, la télévision
peut être, et est dans de nombreux cas, un
moyen positif d’éducation par son impact
visuel et auditif, alors il est certain que son
effet contraire et négatif est également
impressionnant pour ceux qui n’ont pas de hautes
restrictions.
L’élévation de l’homme ne s’est pas
accomplie en recourant aux aspects animaux de sa
nature. Nous sommes des animaux, mais nous avons
aussi un potentiel qui nous permet de nous élever
plus haut – c'est-à-dire de parvenir à
des niveaux qui dépassent ceux des impulsions
primitives de notre être. Ne pas utiliser
ces potentialités, c’est sacrifier tout ce
que l’humanité a cherché à
accomplir en s’élevant au-dessus de la brutalité
de ses ancêtres primates et des premiers hominiens.
La violence
proprement dite
Nous avons déjà réfléchi
et commenté notre analyse sur la haine dans
le chapitre traitant le terrorisme face à
la paix mondiale. Le point de vue proposé
sur ce sujet est considéré en lui-même
suffisant, complet pour le but qu’il s’est destiné
et nous n’y reviendrons pas. De même, par
ailleurs, nous avons étayer, succinctement
certes, les aspects positifs, les dérapages
en ce qui concerne l’éducation des enfants,
l’espoir de la jeunesse, la famille, la juridisation
à outrance des affaires qui auraient dû
être régler rapidement et autrement,
etc. cette réflexion est également
limitée pour sa stricte nécessité.
La violence se traduit
soit par des actes dits passifs, soit par des manifestations
objectives dites actives. Elle peut être l’expression
même d’un manque de maturité, d’un
signe de désespoir. Bien entendu, d’autres
causes majeures sont ignorées, écartées
ou occultées pour des raisons d’intérêts
particuliers. La violence, que nous la jugeons irréelles,
insensées, qu’elle soit active ou passive
peut à terme devenir incontrôlable
bien que nous ayons la ferme conviction de pouvoir
la contrôler par la force de l’humiliation,
de la répression et par d’autres moyens aussi
violents que la violence elle-même, des débordements
qui nous dépassent.
Cependant, nous
ne devons pas confondre l’agitation mentale et physique
qu’est la violence, avec l’autre potentiel agressive,
réactionnelle qui, dans un contexte de création,
permet d’obtenir des éléments positifs
qu’ils soient de nature individuelle ou collective.
Nous pensons à l’effort mental et physique
du travail de l’art, de la science et autres activités
qui élèvent l’homme socialement parlant.
Généralement,
la violence a ses racines d’abord depuis les recoins
de la conscience. Elle est là en nous tous,
latente prête à agir et ne demande
qu’à s’exprimer et d’ailleurs elle s’exprime
de diverses manières à la moindre
occasion! De diverses manières veut dire
aussi de façon morale et métaphysique.
L’application de prix prohibitifs des locations
immobilières est une forme de violence dès
l’instant où des personnes peu fortunées
ne peuvent se loger décemment avec les revenus
modestes qu’elles disposent. Mais la violence doit
être vue d’abord sur un plan global. Il est
inadmissible de constater à l’heure de la
télécommunication sophistiquée,
que nous jugions au premier degré des phénomènes
dont nous ne connaissons pas leurs tenants et leurs
aboutissants. Nous nous fions souvent à des
rumeurs, à nos sensations objectives que
suscitent nos émotions. ils peuvent nous
tromper et nous inciter à commettre des actes
plus odieux que ceux qui offensent. Ce sont là
une des causes des inadaptations de l’esprit aux
conditions de la réalité et de l’actualité.
Ceci touche toutes les couches sociales partant
des gouvernements, des dirigeants, jusqu’au plus
humbles des acteurs des forces vives d’une société
ordonnée et organisée.
Face à un
tragique évènement, un drame nous
devons d’abord nous poser la question : comment
est-on arrivé à l’extrême pour
faire valoir son identité de citoyen du monde
? Puisque nantis, puissants, civilisés, développés
nous osons exporter nos défauts, les imposer
sournoisement habilement et importons les ressources
culturelles qui guérit nos carences psychologiques
et psychiques et tout ce qui pourrait nous mettre
à l’abri de l’inconfort moral et physique.
Sans cette vision
globale, il est impossible d’explorer les failles
psychologiques de celles ou de ceux qui ne contrôlent
plus leurs émotions négatives comme
la colère et la haine viscérales.
Nous n’ignorons plus que les êtres humains
aujourd’hui ne se contentent plus de simples relations
décrétées par les gouvernements.
De croire aveuglement à des promesses qui
ne seront jamais tenues ou qui sont tout simplement
irréalisables. Il y a désormais une
autre nécessité, celle du partage
et cela fait mal beaucoup mal ! Parce qu’il faudra
donner sans grand espoir de retour. Parce que beaucoup
n’ont plus rien ! Savez-vous ce que veut dire rien
? Eh, bien rien, tout simplement ! Les biens de
la terre, le savoir appartiennent à la collectivité
humaine toute entière et non à un
seul groupe de nations ou d’individus. Certes, chacun
doit apporter sa pierre, sa contribution pour harmoniser
le partage, mais pas sous le joug du dénigrement,
de la ségrégation en tous genres.
L’hypocrisie aussi
latente que la violence, a sûrement sa place
dans les causes principales qui ont fait exploser
« la machine à vapeur » ! Nous
avons vu dans certains pays d’Afrique par exemple,
des communautés entières sont venues
de pays parfois lointains pour carrément
« voler » spolier, piller les richesses
du sol, de la flore, de la faune. Quitte à
menacer les autochtones de prison, de travaux forcés
et c’est d’ailleurs ce qui s’était produit
lorsque ceux-ci se sont révoltés contre
l’injustice ou refuser de coopérer pour le
seul bien-être de l’intrus. Des meurtres ont
été commis à l’insu de tous
! Aujourd’hui, il est affligeant, regrettable d’appeler,
d’étiqueter ces peuples menacés de
famine, d’extinction, de vermine ou de déchets
de l’humanité, des immigrés clandestins
ce qui ne veut rien dire du tout. Combien de peuples
ont fuit la période tragique des régimes
de la terreur, des deux guerres mondiales en Europe
alors qu’on avait compris cette fuite !
Qui sommes-nous
pour traiter des êtres humains qui ne savent
plus où aller, où trouver à
manger quand, dans le même temps on s’exhibe
dans la « jet-set », on détourne
les fonds publics, on trahi son pays ou lorsqu’on
envoi des innocents au camp de la mort ? Au nom
de quoi osons-nous humilier l’Afrique toute entière
et ces autres pays dont le développement
n’existe pas ? Que deviendrait l’hémisphère
nord sans l’hémisphère sud ? Posons-nous
la question suivante : Que faisons-nous pour que
les situations retrouvent une sorte de normalité
? Pourquoi nous ne nous aimons pas car il ne faut
pas se retrancher derrière des mots élégants
qui masquent la fragilité de notre sincérité
: « nous ne nous aimons pas ! Nous faisons
mine de faire notre possible pour mettre en place
des mesures spectaculaires, de signer des accords
factices d’échanges économiques et
nous observons une dégradation sans précédent,
progressive de la société. Il a été
dit un jour dans une émission télévision
l’expression suivante sur un sujet dramatique :
« Vous savez,
c’est une vue de l’esprit mais pas de la politique…
»
Mais d’où
vient l’inspiration politique si ce n’est pas de
l’esprit ! Le raisonnement vient bien de l’esprit
lui-même attribut du mental sinon il faudrait
reconsidérer l’homme en tant qu’animal pensant
pourvu de conscience individuelle !
L’homme de l’ère
de l’espace et de l’électronique a peur de
son présent et de son avenir économique.
L’idéologie elle-même ne fonctionne
plus au même rythme d’un temps où,
pourtant on pensait qu’elle était l’espoir
la « manne salvatrice ». Or, le système
économique pratiqué hier est révolu.
Nous ne pouvons plus ranimer ce cadavre, il est
bel et bien mort, c’est fini, l’exhumer ne sert
plus à rien ! La course effrénée
vers la capitalisation de l’argent c’est fini !
Pourtant, on s’y accroche comme si elle est une
science toute nouvelle ! Que nous le voulions ou
non, la mondialisation n’est pas non plus cette
délocalisation pour amasser une fois de plus
de l’argent qui ne sera pas ou jamais redistribué.
Elle favorise aujourd’hui le sous paiement et l’exploitation
de la main-d’œuvre étrangère quand
elle ne frappe pas d’ailleurs les autochtones La
dévalorisation du travail manuel n’est pas
en reste. La nouvelle génération est
désarmée, le désordre s’installe.
Ces bénéfices
sont acquis sur le dos des pauvres des pays exsangues,
qui ont connu le despotisme des colonisateurs. Ces
mêmes colonisateurs ne veulent pas entendre
parler de reconnaissance hormis des rites et des
cérémonies militaires ou civiles pour
dénoncer la barbarie employée par
l’ennemi tout en vociférant : « plus
jamais ça ! » Plus tard, les descendants
sont traités comme des malfrats. Il ne s’agit
pas d’insulter les pauvres d’immigrés de
clandestins et d’ailleurs par rapport à qui
? Car dans ce cas, nous sommes tous des clandestins
de la planète et nous n’aurions pas droit
de cité nulle part!
Du point de vue
global, comment se présente la situation
sociale, économique, politique dans le monde
? Elle est inquiétante, et n’offre rien de
satisfaisant sauf si l’homme remet en cause ces
réels besoins par rapport à ce qu’il
considère comme différents et secondaires.
Nous constatons également que le choc des
générations est devenu de plus en
plus insupportable voire incontrôlable. Enfin,
la confrontation puis l’échange culturelle
entre les communautés différentes
reste une tâche de longue haleine. On y repère
des haines, du mépris et une inacceptation
du partage en dépit de ce qu’on peut raconter
ici ou là, bien que des gens de bonne volonté
se sacrifient corps et âme pour améliorer
les relations humaines (la lutte contre l’apartheid
en Afrique du sud, les aides humanitaires par les
organisations non gouvernementales, les dénonciations
sur les conflits sans fin entre communautés
de confessions religieuses différentes, de
positions ou philosophies politiques opposées,
etc.)
Pourquoi la situation
internationale est-elle exécrable ? Et où
allons-nous puisque de jour en jour l’appel à
la réconciliation n’émeut personne
? Pourquoi, les alertes sur la dangerosité
des manipulations de certaines énergies ne
sont pas entendues ? Pourquoi l’argent a-t-il une
valeur qu’elle n’a pas, qu’il jamais eu et qu’il
n’aura jamais ? Au contraire, Il continue a séparer
les hommes, à les inciter à la corruption
à la domination par le biais de l’esclavage
moderne tels que le harcèlement morale par
exemple ou le dénigrement de l’espèce
différente. L’incitation au meurtre, aux
crimes les plus divers jusqu’à la «
procénite » cette envie de biaiser
les véhicules de la violence par des abus
du droit pour soi-disant mater et punir les actes
de violence !
Ainsi, nous voyons que la violence peut prendre
une multitude de visages pour tromper, se venger,
se protéger, s’exprimer, dénigrer,
bref, la violence peut s’incruster partout comme
l’eau s’infiltre quelque part dans une inondation,
un raz de marée !
La plus grande cause
de la violence dans cette société
de consommation est la spéculation financière.
Cette démence de vouloir rassembler des sommes
d’argent faramineuses pour les faire fructifier
selon les règles de la cotation en bourse.
Cette opération
a pris une proportion telle qu’elle n’est plus maîtrisée
en suggérant des méthodes de production,
de gestion des entreprises qui paralyse la redistribution
et la répartition des richesses. Les pouvoirs
politiques ne deviennent plus que des marionnettes
quand leurs partisans, tout en y croyant encore,
deviennent à leur tour de fidèles
pantins acclamés parce qu’ils savent mentir
malgré eux aux concitoyens. Des peuples entiers
meurent de faim, et doivent supporter en sus la
tyrannie, le despotisme, un régime autoritaire
pour ne pas dire totalitaire. La spéculation
financière incontrôlée crée
le chômage, le vagabondage, la délinquance.
Les adultes ne doivent pas rendre la jeunesse responsable
de cette erreur de gestion de l’économie
en créant des complexes sportifs ou culturels
quand l’urgent n’a pas été traité.
Le capitalisme, tel qu’il est conçue actuellement
est dangereuse.
Par ailleurs, la
jeunesse du vingtième siècle n’est
pas plus, responsable des retombées dramatiques
des deux grandes guerres mondiales et de ce qu’elle
dénonce comme la pollution de la terre, la
maltraitance des animaux, etc. Car c’est la nouvelle
génération qui a alerté l’opinion
de la menace de l’irréversible elle ne peut
pas et ne doit pas être accusée d’enfants
inutiles ou insultée parce qu’elle présentent
« autrement » les erreurs d’un passé
qu’elle n’a jamais connu, ni des erreurs que leurs
parents les signifient d’accepter.
Si, l’éducation
sur la morale devait être enseignée
ce n’est certainement pas par une consommation incontrôlée
des besoins provisoires de l’esprit et du corps.
Pas plus que par l’excès de vouloir posséder
d’une façon ou d’une autre les mirages que
l’argent, la finance n’a jamais dispensé.
Lorsque l’avarice domine la soi-disant puissance
de l’argent, tout espoir s’écroule et laisse
la place, à terme, à la violence de
moins en moins contrôlable.
Les grands acteurs de l’économie internationale
sont-ils prêts à réfléchir
sur ce problème et faire en sorte que des
concessions, et qu’une autre philosophie de l’appât
du gain soit revue ? On ne peut répondre
que par la négative à moins d’une
prise de conscience en la matière surgisse.
Mais à défaut, de graves conséquences
pourraient mettre en péril la recherche d’une
paix mondiale possible et surtout durable. Observation
faite, nous devons parallèlement tenir compte
de l’accroissement de la population à l’échelle
planétaire. Ce qui implique donc une répartition
totale des richesses du sol et la productivité
humaine quant à ses besoins les plus immédiats.
Et bien que les soubresauts tragiques que l’humanité
ait pu connaître jusqu’à ce jour, ceux-ci
ne représenteront qu’un « détail
» sur ce qui est à attendre si l’homme
persiste dans son entêtement de se croire
indépendant en prônant avec rage les
pseudo servitudes du séparatisme, de la ségrégation
raciale, des discriminations diverses qui ont prouvé
leur effets destructeurs.
Il est grand temps
de se réveiller pour travailler ensemble
et si ce n’est pas en ami, en toute fraternité,
nous devrons entreprendre bon gré malgré,
ensemble pour nous sauver d’un éventuel irréparable
!
Rv/TR/en/FR 09/11/2005