Un philosophe de notre temps a dit :
« S’il existe des conflits
entre les individus, les groupes ou les nations, ils
sont toujours dus à une seule cause : «
le conflit d'intérêts. »
Les évènements de la vie
sont souvent présentés sous leurs aspects
dramatiques, cruels. Ils reflètent tout simplement
l’état agité de la conscience humaine.
Ils sont le résultat d’interprétations
hâtives des impératifs de la condition
humaine. Aussi, ils révèlent le déroulement
exact du processus de l’évolution du monde, en
maintenant une juste compensation collective et individuelle,
des pensées et des actes.
La guerre, en particulier, est une partie
de cette condition de l’esprit. Elle ne fait que matérialiser
les agitations du mental, une projection des pensées
délirantes et négatives qui ont été
couvées en quelque sorte depuis un certain temps
dans l’espace de la conscience humaine. Nous savons
que l’ego humain est très puissant quant à
faire valoir ses désirs et ses refus. La guerre
est donc, la résultante d’une accumulation d’erreurs,
des actes d’omissions ou de commissions (mauvaises ou
défaut d’utilisation ou de partage de l’énergie
atomique, solaire, hydraulique etc.), qui font -et c’est
là le grand paradoxe- la leçon à
apprendre pour aboutir ainsi à la connaissance.
Cependant, comme nous le montre l’histoire
de l’humanité, les guerres ont toujours eu lieu.
Même les grandes civilisations avancées
du passé comme celle de l’Egypte Antique par
exemple, ont connu des soubresauts difficiles. Il a
fallu instaurer des moyens de défense contre
toutes sortes d’agression venant de l’extérieur.
Les gouvernements ou les autorités locales ont
dû user la manière forte pour se protéger.
Alors qu’à ces époques reculées,
la sagesse, les vertus, les valeurs intrinsèques
de la vie étaient le vecteur de l’émancipation
sociale.
Une société idéale,
à diverses périodes de l’histoire, devait
se baser sur des critères fondamentaux qu’on
aurait tendances à banaliser ou à ignorer
aujourd’hui. L’homme idéal quant à lui,
est une expression complexe du système solaire.
Il doute de ces valeurs parce qu’il prétend qu’elles
sont désuètes, dépassées
mais qu’il ne sait comment ni par quoi les remplacer.
Psychologiquement parlant, l’homme moderne
vit dans une phase de réflexion, mais les tendances
dont nous venons d’évoquer, l’empêchent
de s’opposer aux sollicitations extérieures que
seuls les sens peuvent jouir. La société
moderne, a donc l’immense privilège de faire
un certain choix sur un plan de conscience. Accepter
ou rejeter des moyens efficaces, pas spectaculaires
au sens de l’apparence. Ce qui revient à dire
que la source des conflits est à la fois visible
et invisible. La vision éphémère,
rationnelle, matérialiste, trop peut-être,
sous estime la dignité, l’expression particulière
de la qualité spirituelle dont l’être humain
est doté.
Il en ressort de ce fait une compensation
qui suit l’entité tant qu’aucune consumation
n’ait été réalisée. Il s’agit
du dépouillement total de l’homme primaire. Après
quoi, le culte de moi, de la personnalité disparaît
et les agitations mentales cessent !
On cite alors de forces naturelles ou
surnaturelles qui, au cours des âges, ont pris
des appellations différentes, le bien et le mal
étant les plus courantes. Les forces du mal ou
noires, peu importe le mot choisi, ont du coup fait
partie du tourbillon infernal, des forces qui ne sont
autres que des formations mentales errant dans la sphère
de la conscience de l’humanité toute entière.
Et ces formations mentales ne sont autres que l’envie,
la jalousie, les illusions, l’oisiveté, la haine,
etc., etc...
Ce déploiement de force devient
puissant au fur et à mesure que les formes pensées
sont nourries par chacun des êtres, qui stimulent
par la pensée ses bonnes ou mauvaises intentions.
On dit souvent que l’histoire se répète.
En fait, les évènements, par leurs apparences
et seulement par celles-ci, laissent croire, une telle
idée. Les épreuves de la vie prouvent,
par expérience, que tant que la leçon
n’est pas apprise, les concours de circonstances, les
occasions, se renouvellent d’une manière ou d’une
autre pour atteindre le but. Le temps nécessaire
n’entre pas en ligne de compte dans ce domaine si particulier.
A l’échelle nationale et mondiale
il en est de même, d’où cette impression
de répétitions sans fin. Chaque action
se projette dans un univers de temps (humainement conçu)
nécessaire jusqu’à l’extinction réelle
traduite par un effet de réaction négative
ou positive. Ainsi, l’histoire ne se répète
pas, mais tant que la leçon n’est pas apprise
et comprise, l’action compensatrice s’impose.
Dans ces moments de lourdes épreuves,
l’homme franchit tout de même un pas sur le sentier
de sa propre évolution. Une évolution
vers l’Alpha, ce centre originelle de conscience, entendons-nous
bien, d’où il a émané. Il se peut
que la conscience humaine n’accepte pas la permanence
de la loi de cause à effet.
Les orientaux nomment cela le «
karma » qui veut dire tout simplement «
action ». Au cours de cette terrible initiation
que constitue la guerre, les étranges menaces
se mettent à exécution. L’essentiel est
fait et le remède psychologique prend effet !
Cela ne veut pas dire que tout est consumé car
les multitudes d’erreurs nécessitent de nombreuses
années voire des siècles pour permettre
à l’homme d’épurer des actions bonnes
ou mauvaises ! Cette loi de probabilité (ici
la conséquence directe de l’action), nous la
vivons et la violons tous les jours sans que nous nous
en rendions compte.
C’est l’humanité tout entière
qui a contribué à l’empoisonnement de
l’égrégore (ambiance générale,
idée-force, la couronne de la forme pensée,
la masse d’individus etc.). La préservation des
appétits physiques, l’égoïsme, la
prévarication des pensées et des actes
habitant toujours le cœur et l’esprit de l’homme, compromettent
indubitablement l’amélioration de la vie terrestre.
Sur un autre niveau de conscience, où tout se
planifie positivement ou négativement, l’homme
influe donc considérablement par ses pensées,
la situation terrestre qui en est la manifestation.
C’est à ce niveau de conscience
collective que prennent forme les conflits de toutes
sortes et ils demeurent latents tant que le moment et
le lieu n’ont pas été encore déterminés.
Précisément, là où les hommes
ont destiné eux-mêmes les conditions par
leurs pensées afin que les effets positifs ou
négatifs se produisent. Il est donc nécessaire
de les épurer par l’intermédiaire de nos
pensées en priorité, si nous l’acceptons
ou croyons, accompagnées de nos prières
ou de notre désir de s’en libérer. L’épuration
n’en sera que bénéfique pour tous ! Voilà
l’intérêt que l’homme devrait envier par-dessus
tout. Envisager la guerre est la meilleure façon
de préparer la prochaine.
Il est aisé de comprendre à
partir de cette démarche, que l’humanité
est astreinte à connaître par la force
de la souffrance, ce qu’elle refuse irréductiblement
par la réflexion.
Dans cette logique, le libre arbitre
a eu pleinement sa raison d’être. L’homme est
contraint de faire face à ses responsabilités,
ce qui le contraint à subir malgré toutes,
les conséquences que ce rejet ait entraînées.
Autrement dit, celui de faire appel au discernement
et à la réflexion.
En cet instant, la guerre devient un
processus positif non pas dans ses actes ni dans ses
manifestations, mais bien dans l’augure d’un avenir
meilleur et de toute répugnance définitive
pour les violences et les drames… Cela pourrait demander
du temps, des milliers d’années ou quelques secondes
!
On s’agite pour une délivrance
immédiate quitte à en être conscient
bien plus tard de l’erreur commise. L’absence de guerre,
période négative du temps de réflexion,
est une phase passive, mais c’est également l’action
dans l’inaction ! L’action parce que ce moment permet
d’établir, dans la passivité, le «
niveau » adéquate pour accéder aux
avantages indéniables de la Paix. Ici, l’histoire
ne se répète pas, chaque pensée,
constructive et positive, est nouvelle, elle met en
place les structures réelles et logiques dans
lesquelles l’homme doit évoluer. Les circonstances,
elles, peuvent se ressembler, bien que parfois, en effet,
des adaptations « actualisées » soient
nécessaires ou préférables. Les
termes, et les interprétations des mots tels
bien et mal n’ont plus de réelle signification,
ils ne sont d’ailleurs, que des expressions conventionnelles.
La nation, est reflet du peuple, même
si l’expression individuelle est de règle. Là
où il y a plaisir, chagrin, joie, désespoir,
le cycle normal des conséquences est inévitable.
Tout le long de ce chemin ardu de la vie, l’histoire
trouve sa voie inéluctable. Ainsi, un peuple
engendre lui-même le processus d’action et de
réaction. Et la « machine infernale »
des conséquences se met inexorablement en marche.
La lutte contre le représentant des forces noires,
si on peut les désigner ainsi, devient féroce
celles-ci se serviront de l’homme pour arriver à
leurs fins. L’analyse est simpliste mais n’en reste
pas moins vraie.
Les agents de Lumière entrent
alors en action contre les éléments destructeurs
et voici l’homme délivré des entraves
de la guerre et de ses méfaits. Que l’on ne s’y
trompe pas, l’homme doit, pour atteindre ce but, œuvrer
par la prière, par la discipline intérieure
comme extérieure et rien n’est acquis définitivement
pour autant.
Selon les déclarations d’un mystique du siècle
dernier, les œuvres des éléments destructeurs
ne sont pas anodines, à ce propos il dit ceci:
« Il faut comprendre que chaque
guerre se livre sur trois plans : la technique (emploi
ou choix des armes) ; le mental (qui implique le choc
des idées) ; le moral (qui représente
la mise en mouvement des forces de la loi de compensation.
Toutefois, la dernière guerre se livra sur un
quatrième plan, la lutte des esprits du mal pour
s’emparer de l’âme et du destin des êtres
terrestres. Dans un lointain passé, l’homme avait
déjà connu cette épreuve ».
L’homme peut se réjouir de marcher
enfin sur le sentier d’un certain retour. C’est l’ère
du Verseau, qui, annoncé depuis peu (une ère
nouvelle des astrologues), apportera des opportunités
afin que la sagesse puisse l’emporter. Mais des comportements
encore contraires font que cette promesse semble légère.
On rumine sans cesse le bon vieux temps où tout
était, paraît-il, respecté. Pourtant,
à bien des égards, un certain nombre d’effort
fut négligé. Ce passé évoque
surtout le paternalisme, l’autoritarisme, bref, une
collectivité dirigée, et il n’y a pas
eu que des bons moments. Or, les temps sont venus où
l’accomplissement doit être désormais individuel.
Les petites choses de la vie quotidienne
feront ce que l’homme acceptera d’œuvrer. Il n’est pas
question d’imaginer une nouvelle doctrine car les conditions
nécessaires sont ont place. La sagesse n’a jamais
préconisé de porter sur son dos seul les
grands drames de notre temps à la manière
d’un grand maître du passé. Chacun est
à même aujourd’hui de choisir entre la
tempérance, la compassion, la paix et leur contraire.
Et les sages disaient encore
:
« La guerre constitue
une telle catastrophe que les hommes vont essayer de
s’en libérer. »
Ils iront d’abord imaginer des solutions politiques,
celles-ci s’avèreront insuffisantes. La guerre,
comme il a été déjà dit
existe dans la pensée des hommes avant de se
matérialiser par leurs mains. Il est donc nécessaire
de corriger cette pensée. Les discours peuvent
créer une paix apparente ou extérieure,
mais des milliers de gens continueront à se haïr
entre eux (le plus souvent pour des broutilles des intérêts
fictifs et particuliers). Ainsi de façon invisible,
la guerre se poursuit et, s’adaptera à la technique,
aux moyens imaginés par l’homme lui-même.
La Paix doit être établie dans le cœur
des hommes.
C’est la guerre qui a fait comprendre
le caractère éphémère des
biens terrestres. Sur-le-champ de bataille il implore
son Dieu. Il ressent son origine divine qu’il tient
à tout prix nier. La vie humaine n’est pas statique.
Tout est mouvement et le « sacré »
ne demande qu’à s’exprimer et à se développer
et qui se lèvera aussi sûrement que l’aube
de demain.
Il ne faut pas perdre courage. La guerre
de la lumière contre les ténèbres
sera certes ou peut-être douloureuse, mais la
défaite n’aura pas de place. Les vraies idées,
les idéaux de l’homme de la Lumière se
concrétiseront.
Nous dépendons tous les uns des autres qui plus
est, de la vie. C’est en aidant son prochain, que les
crises aiguë manifestées par nos principaux
vices ou défauts seront franchis. Le service
est une cause sainte. Il n’a pas de récompense
au sens lucratif que l’homme l’entend généralement.
Le service est un attribut de l’Amour, et l’Amour ne
s’épargne pas, ne se place pas comme de l’argent.
La tolérance n’est pas ce « laisser-faire.
Elle consiste à se reconnaître à
travers l’autre tel que l’on est. C’est la qualité
qui prime sur la quantité : c’est la «
VOIE » du cherchant honnête envers lui-même.
Tout homme qui choisit irrévocablement
entre une vie consacrée aux buts égoïstes
ou vie aux fins altruistes, agit non seulement sur son
propre sort, mais aussi sur la destinée immédiate
de la civilisation dont il fait partie.
C’est pourquoi, nous trouverons toujours
des âmes ou dirigeants peu soient-ils, qui apporteront
une lueur d’espoir dans les effroyables ténèbres
d’aujourd’hui. Il faut nous associer à ces Etres
de Lumière et dès Maintenant. La forme
immédiate et créatrice est d’établir
un canal mental entre l’humanité aveugle, déçue,
souffrante et sa source sacrée, non pas pour
notre propre bénéfice mais pour attirer
sur notre terre des forces plus élevées
qui nous aideront dans notre terrible lutte contre les
puissances des ténèbres.
Ce canal peut-être ouvert en détachant
une partie de notre vie quotidienne dans le simple but
d’apaiser l’esprit et d’implorer intensément
la Lumière de descendre en nous et par nous le
bien de l’humanité. Dans notre « saint
des saints » cet endroit sacré et isolé.
Notre âme s’élèvera alors comme
le soleil levant et couchant, trouvera, le repos, la
Paix.
A propos de la Paix…
Il y a deux sortes de paix, matérielle/extérieure
d’une part, spirituelle et intérieure d’autre
part. La différence entre ces deux situations
est que dans la première tout est sujet au changement,
elle est donc transitoire. Alors que dans la seconde
situation, non seulement elle est permanente, inaltérable,
elle est à jamais en harmonie avec l’ordre de
la Conscience Universelle.
Bien entendu, la paix dite intérieure
n’est possible que si tous les éléments
constituant la nature physique de l’homme sont réunis.
En d’autres termes, une bonne santé ne ferait
qu’améliorer ce que l’être physique a besoin
de supporter; l’être psychique suffisamment entraîné
harmonieusement, entrera en résonance parfaite
avec La forme pensée positive.
Si cette préparation est convenablement pratiquée,
il est possible d’espérer une Paix extérieure
exempte de rêverie où sommeille sous le
boisseau le spectre d’une guerre fratricide. L’entreprise
exige réellement une sincérité
absolue et un esprit de compassion totale, une seule
vie n’est certainement pas suffisante.
Toutes les institutions humaines parlent
de paix ainsi que les peuples les plus épris
de justice et d’équité. Des discussions
de salon sont organisées, des conférences,
des séminaires, des congrès, enfin des
manifestations en tous genres se font l’apanage de la
lutte pour la paix mondiale ou d’un secteur géographique
particulier. C’est une prise de conscience respectable,
mais on palabre le plus souvent sous couvert de belles
paroles en quête d’honneur, de renommée.
Au fond, rien n’est concrètement décidé
ni créé !
La paix ne dépend pas uniquement
d’un changement d’habitudes ou de lieux. Chacun d’entre
nous est capable de devenir un agent de la paix. Faut-il
un minimum de discernement sur ses propres actions et
ses pensées avec la volonté intérieure
d’œuvrer, vaille que vaille, pour l’humanité.
La tendance de croire que c’est la faute des autres,
handicape le processus de paix. Par son intelligence,
chacun n’aura vu que son intérêt.
Dans la perspective spirituelle, l’homme
a la faculté de tout mettre en œuvre pour que
le monde s’emplisse d’amour. C’est comme une Lumière
qui tente de dissiper l’obscurité d’une nuit
grâce à la claire de lune.
Ainsi disait le sage :
« Ne t’attache pas aux petits
détails humains des grandes choses divines :
tu risquerais de glisser et de t’effondrer sur un mot
prononcé dans une langue différente de
la tienne, dont l’intention est d’exprimer une idée
issue d’un cœur qui bat pourtant au rythme du tien.
Ne juge pas les situations sur leurs apparences. Ne
les interprète pas sans envisager les circonstances
qui les ont précédées, ni les conséquences
qui, logiquement, en découleront.
Rien n’est le fait du hasard. Sur la ligne du déterminisme
les hommes sont les pièces d’un échiquier.
Leur libre arbitre existe pourtant
et ils agissent dans le sens du Bien et du Mal, tout
en suivant la route inéluctable tracée
d’avance. »
Extrait d’une sagesse venue «
d’ailleurs ! »
*RV/MARTINIQUE, le 12 juin 1990