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VOUS PRESENTE SES PENSES A VOUS DE COMMENTER |
Les pensées du mois de Fevrier
2006
LES VERITABLES
DANGERS DE L’EXCES
|
Dans ses périodes
critiques ou fiévreuses, la société
moderne essai de ramener, à tort ou à
raison, les choses à leur plus stricte nécessité
élémentaires. Sans aucun doute, tout
tourne autour de « l‘épiderme »,
d’une situation abîmée, comme on dit
souvent : « devant l’abîme,
il n’y a plus qu’un pas à faire et… ! »
Ce dernier pas est l’intolérance en tous
genres, le culte de la personnalité, la haine
viscérale, raciale, le profit, etc.
S’il est inquiétant
de constater que pour se faire entendre, il faut
parler une langue qui ne sera comprise que par l’inculte
assoiffé de règlement de compte. Il
se distingue des autres par leur vision du totalitarisme
et leur barbarie. Il use toutes leurs phobies pour
atteindre une fin, profitant d’un dysfonctionnement
momentané d’une sérénité
ou tranquillité quelconque pour agir négativement.
Cela ressemble beaucoup plus à la gloutonnerie
qu’à leurs propres besoins face aux regards
de ceux qui en sont privés. C’est l’extrémisme
dans toute son expression négative.
Des privations éventuelles
qui ne se scrutent pas à la loupe mais certainement
avec raison, si la raison avait le sens d’un devenir
positif. Mais le sens du vrai, comme le sens du
juste ont leur propre caractéristique. Ils
peuvent se fondre dans un espace où l’incompréhension
sur des faits ou des événements certes,
parfois nous dépassent et nous exaspèrent,
pourtant se figent tant que la réalité
ne s’exprime pas d’elle-même. Or, comme il
a été toujours dit, ce qui est vrai
ou faux ne peut être dans l’absolu que le
caractère qu’on lui donne.
Existe-t-il des
péripéties dites inéluctables
? Elles le deviennent dès l’instant que nous
agissons comme face à une grave maladie qui
n’a pas été prise au sérieux
au moment où elle paraissait inoffensive.
Alors parler de positivisme à cet instant,
plonge les « espérants » dans
l’expectative sachant bien que l’adversaire se dressera
en héros pour les livrer dans l’arène
aux fauves, sans état d’âme. On dira
de ces hommes de bonne volonté que ce sont
des esprits angéliques qui défendent
un métaphysique nébuleux ! L’adversaire
prétendra que la réalité n’est
pas dans la coexistence, mais dans l’homogénéité
et la plus stricte indépendance. Dans ces
cas là, il est à peine imaginable
d’envisager une culture issue, de la pluri culture
encore moins de l’esprit de fraternité. Dit-on,
« chacun voit midi à sa porte. »
En vérité, il a été
dénoncé maintes fois que rien ne fonctionne
d’un point de vue social de cette façon absolument
neutre et esseulée par des théories
sociologiques même mûrement réfléchies
se basant sur la foi de l’extrémisme qui
plus est, plus extrême encore que l’excès
vu par les psychanalystes de l’impossible ! Nous
ne cessons de répéter et d’insister
cette philosophie ou idéologie totalitaire
a toujours échoué. Pour preuve, la
vie, la tradition authentique, se fraye un chemin
en dépit de ces oppositions, en dépit
des calamités qu’elle génère
aussi cruelles soient-elles.
Nous croyons par
moment que la politique est le carrefour des grandes
solutions de l’humaniste ou de l’humanisme. On l’utilise
soit pour éteindre ou allumée un feu
qui ne sert ou n’a servi à rien. On va encore
plus loin pour identifier un visage, un faciès
qui répond aux « normes » de
ce que l’on a restreint au vrai, au juste d’une
justice branlante, sauvage, violente. Parce que
un nez est aussi rectiligne qu’une culture artificielle,
des yeux aussi bleus que la voûte céleste
ne sont pas les seuls symboles que la vie a laissés
derrière sa plume de vérité.
La bassesse de l’esprit pour la consommation d’un
pseudo langage qui essai de démontrer les
refus à raison peut-être, ne défend
que l’idiotie et à terme, la barbarie et
la méconnaissance de soi-même.
Chacun sait et voudrait
tirer son épingle du jeu. Mais dans la triste
affaire de la différence culturelles ou ethnique,
c’est l’humanité toute entière qui
en supporte toutes les conséquences d’une
évaluation hâtive de ce qui pourrait
nous revenir. Un droit, une obligation une sorte
de respect légitime.
Il est préconisé
des marchés équitables, d’aider des
sans abris, des pays qui n’existent plus que dans
notre conscience d’humaniste. Des visages aux couleurs
de la rose aimante, n’ont qu’à offrir aux
moins aisés, aux moins instruits, les épines
acérées. Ces justiciers de l’impossible
s’appuieront davantage encore sur leurs épaules
où, os et peaux ne sont plus que les références
de ce qu’ils ne sont pas ou de ce qu’ils n’ont jamais
été ! Diriez-vous, ce n’est qu’une
question de couleur et que les goûts et les
couleurs ne se discutent pas !
Dans la philosophie orientale, il est conseillé
d’évaluer les choses selon la loi du juste
milieu. Qu’on ne peut construire son bonheur sur
les malheurs des autres. Or, on entend dire que
beaucoup de gens heureux ne sont pas inquiétés
de cette joie mal acquise, que ce sont toujours
les mêmes qui en paient les frais. Sur un
point, on est tenté d’avouer que c’est vrai.
D’un autre côté, vu d’une manière
générale, le monde est-il si heureux
que cela ? On observe finalement que la précarité
et le provisoire impose sa loi et concerne tout
un chacun en dépit d’affirmations révoltantes,
accablantes.
Puisque nous ignorons
les véritables lois de la vie, comment serait-il
admissible, en effet, de se baser sur des supputations
sur des présomptions à peine prouver
sinon, que par de « possibles » interactions
difficiles à comprendre ? Les grands chroniqueurs
de l’actualité ont fait un grand pas dans
leur observation concernant les événements
du monde. Ils ont envie de dire l’être au
lieu de l’homme. Ceci montre qu’il faut aller plus
loin dans nos analyses et que la situation dramatique
de la société humaine est désormais
mondialisée. Tout ceci oblige à répéter
plusieurs fois comme un mantra psalmodique les avertissements
nécessaires quand on sait que l’homme commun
est devenu malgré lui un visionnaire. Toutefois,
ses visions sont tenues en respect par des conventions
et des habitudes inutiles mais auxquelles il confère
une importance sans mesure pour défendre,
encore une fois l’aberration, l’indéfendable.
Les circonstances
de la vie ont leur propre réalité
mais celle-ci est interprétée de multiples
façons. Seules les effets qu’elles ont sur
nous permettent sensiblement, d’en extraire une
partie apparente de sa vérité.
La principale raison
est que nous ne réagissons pas tous de la
même manière tant physiquement que
psychologiquement des effets des pensées
et des actes. Toutefois, nous réagissons
plus ou moins identiquement, à quelques exceptions
près, concernant les joies et les peines
que pourraient poser des actes ou des circonstances
qui nous touchent personnellement.
Notre culture, notre
philosophie personnelle de la vie, notre éducation
influent fortement sur nos réactions. Mais
une société, nous le savons, ne fonctionne
pas pour un seul individu, mais pour un ensemble
d’entités.
Enfin, une interprétation personnelle d’un
fait bien établi peut être contredit
autant de fois que les causes paraissent émerger
au niveau de notre conscience et ce, de manière
objective. Notre être conscient est de nature
très changeante. En effet, il réagira
en fonction des influences extérieures. Ainsi,
le bien, le mal, l’amour ou la haine seront vus,
par exemple, variablement, selon l’intensité
qu’elles ont eu sur nous à notre corps défendant,
nous déclarerons que ceci est mauvais quand
cela nous paraît mieux ou bon. Notre interprétation
sera, de ce fait alternée. Tantôt,
nous accepterons la réalité telle
qu’elle est, mais à d’autres moments, des
paramètres venant de tous les côtés,
de part en part s’y ajusteront, rendront très
aléatoires nos points de vue sur un fait
pourtant très concret et visiblement logique,
véridique, certainement pas contradictoire
aux de tous.
Dans le monde infernales
des drames, des causes sont étiquetées.
Il nous vient à l’esprit de rechercher très
vite des responsables pour d’abord se déculpabiliser,
puis souvent pour punir avant d’accuser ! Le paradoxe
fait surgir un autre monde, celui de l’irresponsabilité
dans un creux où se réfugient des
antagonistes qui ne savent pas vraiment la nature
de ce qu’ils croient fermement connaître ou
de ce qu’ils avancent. Tout est tiraillé
de partout, enjolivé par des voix qui exultent
le désordre. Celui-là dit : «
moi j’en ai marre » cet autre : « t’es
rigolo avec ta cravate et tes licences !»
On s’aperçoit
qu’en fait, rien n’est définitif. A force
de « fouiller » jusqu’aux profondeur
des inquiétudes intérieures, majeures
ou mineures, le « vilain » tente de
faire surface, ses partisans sont exhumés
triomphalement. Tous les acteurs du fanatismes,
les bons pères et mères de famille
sont qualifiés de ringards, à eux
de se défendre de ne pas être ce qu’on
ne désire pas le plus au monde. Voilà
un aspect caricaturé d’une société
qui va à la dérive. Les différentes
variations qui donnent une certaines valeurs à
cette société ne sont pas remises
en cause, mais « on n’en veut plus »
disent les protagonistes.
Fermement établi
dans la conscience, le sujet est tabou si le ringard
est touché dans sa profonde intimité.
Il s’élève contre ses réactions
qui l’opposent, ou plutôt à celui à
qui il voit dans son comportement l’admiration de
l’inutilité.
Des amis sont devenus
des ennemis farouches. Des frères et des
sœurs se haïssent parce qu’il n’y a plus rien
à se dire sinon le temps d’un « graillou
» pour montrer que l’un a réussi que
l’autre pas, à cause d’un autre ! Combien
de pays ont ravivé les vieilles querelles
pour se venger des injustices ou d’agressions injustifiées
à croire que cela soit une réalité.
Le vieux démon agit pour espérer anéantir
à jamais ce qu’il appelle l’intrus. Il y
a aussi ces amis forcés de ne plus se regarder
sauf pour se faire croire qu’ils ne sont plus les
mêmes parce que leurs amis sont ennemis !
Cela remonte à peu de temps un peu partout
dans le monde où la pudeur exige que ces
pays ne soient pas nommés. C’est jusqu’à
ce point que l’excès d’évaluation
s’excelle dans ses mirages dangereux.
Voilà pourquoi
accuser n’est pas source de bien-être puisque
tout s’enchaîne et s’entremêle dans
un carcan où des bons sont considérés
comme méchants, vice et versa, si, pour chacun
d’entre nous ces qualificatifs ont un sens depuis
ce qu’on a tendance à définir comme
tels.
Il est donc vain de vouloir passer une couche d’idéologie
sur une autre et prétendre trouver des solutions
qui ne solutionnent pas ! Mais il est tout autant
inutile de rejeter une proposition qui n’est pas
une solution certes, qui n’accélère
rien, pourtant permet avec le temps d’y voir un
peu plus clair. Ainsi va le monde ? Certainement
pas, tout se bouscule pour changer sans cesse de
position, comment s’y adapter ? En s’y préparant
en permanence.
Donc nous ne pouvons
pas proposer un sentiment d’humanisme quand, dans
le même temps, blessé dans notre for
intérieur nous nous marginalisons et rejetons
ceux ou celles qui nous considèrent par mépris
comme des membres indésirables d’une société
non pas à part, mais désorganisée.
Dans les grandes
discussions de salon par exemple, la situation économique
et politique de l’Afrique, en l’occurrence, noire
est posée. Il est posé la question
suivante : « Pouvez-vous nous dire si ce grand
continent sortira de la misère, des génocides,
des coups d’état à répétition
? »
En premier lieu, Il est plus raisonnable de penser
au sort de la planète toute entière,
bien qu’il soit aussi légitime d’avoir un
regard compatissant envers ce grand continent à
qui, le monde entier doit beaucoup et peut-être
tout.
Plutôt que
de dire que l’Afrique ne s’en sortira jamais, il
serait plus sage de jeter un regard sur les pays
de l’occident. La France par exemple, a dû
passer des siècles de barbarie, de honte,
d’humiliation, de fanatisme religieux. Elle a connu
une guerre qui a duré cents ans, elle a vécue
ses périodes de famine, de maladie ravageuse
comme la peste, elle était divisée
en communes ou en régions indépendantes
ou autonomes, où des droits de passage étaient
plus ou moins fortement taxés, bref, elle
n’est pas parvenue du jour au lendemain au stade
où elle est actuellement.
Il y a un moins
de trente ans, elle tranchait en France les gorges
des malfaiteurs, des condamnés à la
guillotine. Aujourd’hui encore, la France tente
de dénoncer des pays qui pratiquent la peine
capitale en créant ici, ou là, des
collectifs pour l’abolition de cette peine. Nous
savons tous que des innocents ont été
conduits à l’échafaud. A juste titre,
certainement, des parents auraient souhaité
que des crimes horribles envers leurs proches soient
punis par cette peine de dernier ressort. Par ailleurs,
n’avons-nous pas entendu tout récemment des
innocents condamnés à tort pour des
délits qu’ils n’ont pas commis ? Peut-être
même qu’ils auraient été éliminés,
exécutés de sang froid si cette peine
de mort n’était pas abolie.
Pourquoi voulons-nous
une Afrique qui, soudainement devienne une nouvelle
France, qu’elle assimile des habitudes venues d’ailleurs,
quand elle sait que ces habitudes sont nuisibles
pour ceux là mêmes qui lui les suggèrent
! L’Afrique doit avancer à son rythme et
l’occident devra prendre en compte cette réalité
en cessant de s’impatienter en lui montrant du doigt
à cause de certaines règles sociales
qui ne lui plaît pas. Il est facile de déclencher
une guerre, l’arrêter est une autre paire
de manche.
Enfin, nous n’avons
pas le droit de juger ce grand continent sous prétexte
que nous avons des ordinateurs, des plats cuisinés
faits d’avance, exposés dans les rayons des
supermarchés, des actions en bourse, etc.
L’Afrique doit faire son choix d’enrichissement
comme d’épanouissement dans le sens qu’elle
peut et doit définir elle-même. Or,
ce choix, l’occident ne lui donne pas, bien au contraire,
ce grand continent est considéré comme
un citron, on le presse tant que cela est encore
possible !
La démocratie,
cette formule que l’on clame à-tue-tête
et que l’on veut à tout prix imposer à
des pays qui ne sont pas prêts ou faits pour
cela, n’a de réalité que si l’homme
accepte de respecter son prochain. En tout cas,
la culture avec laquelle certains pays y trouvent
son équilibre, fonctionnent ainsi dans la
paix, c'est-à-dire sans la démocratie
ou la leur, alors c’est avant tout leur droit le
plus légitime, bien que cela nous chiffonnent
au plus profond de notre coeur.
La superficialité
de certaines analyses voit en ce continent l’ultime
désespérance dans un contexte d’incompréhension
et d’ignorance. Bien des ouvrages ont été
écrits sur « l’Afrique convoitée»
; mais en réalité, cette convoitise
se limite fort heureusement à des profits
matériels certes, importants, déstabilisants
et de surcroît criminels puisqu’ils appauvrissent
la terre. Sa partie essentielle, la conscience africaine,
sa valeur réelle, demeure au-delà
de ces clivages solidement entretenus par la médiocrité
de l’esprit, celle de vouloir faire de l’Afrique
la poubelle matérielle et spirituelle de
l’humanité. Même, le comportement de
chacun de ses chefs d’états ont été
jugés au premier degré : celui d’usurpateurs
de richesses et de pouvoir, des pantins aux services
des grandes puissances. Si cela reste vrai pour
quelques états dans le monde, l’Afrique quant
à elle peut avoir dans ses rangs de gouvernement
des hommes fascinés par le pouvoir. Mais
nous observons qu’elle se débarrasse continuellement
de ses usurpateurs jusqu’au jour où elle
fera face elle-même à sa propre transparence
manquante pour la critique extérieure. Et
ce, à travers ceux qui ne connaisse pas les
divers aspects de l’âme de l’Afrique toute
entière, c'est-à-dire blanche comprise
plus connue sous la référence : de
« l’Afrique du Nord ».
On ne peut pas parler
de l’Afrique comme on parle de la Corrèze
ou du Bronx à New York ! Certains disent
qu’elle serait le grenier de la planète quand
d’autres, moins informés osent déclarer
qu’elle est finie, tant en connaissance, qu’en culture
en faisant référence à son
autogestion. Certes, il est ridicule de parler de
sous développement lorsque le développement
est tout simplement absent. Et tout le monde le
sait, l’Afrique, même à l’heure où
nous échangeons ces réflexion a les
mains liées menottées mais lorsqu’elle
sera vraiment libre, elle sera réellement
comprise et elle sourira comme son beau paysage
sait le prouver aux hommes de la terre entière.
On pourra dès lors, dire que visiblement
elle avance et c’est d’ailleurs ce qu’elle essaie
de faire malgré tout !
Si la mondialisation
s’instaure au sein des cœurs des hommes en termes
de sagesse, ce qui en découlera sera ce que
l’humanité est en droit espérer. Malheureusement,
nous devrons encore gravir d’autres échelons
pour comprendre cette grande ouverture de l’esprit.
Et pourtant la jeunesse bannit les veilles habitudes,
ces portes que l’on calque parce qu’un de nos enfants
s’est marié ou amouraché d’un noir,
d’une noire, d’un arabe, d’un beur, d’une beure
ou d’un européen ! La mondialisation, elle
est là, dans l’échange des multiples
cultures et que l’on veuille ou non elle se fera
dans la douleur s’il le faut ! C’est l’humanité
qui tient les rênes de cette fraternisation
invisible, pas la politique, ni la police ! Mais
par sa propre prise de conscience. Encore une fois,
plus la lumière chasse les ombres, plus ces
mêmes ombres s’affermissent, s’imposent et
l’une ne va pas sans l’autre telle est la loi de
la Nature.
Toutefois, comment
dire aux enfants, depuis leur jeune âge qu’il
y a des valeurs à connaître, qu’ils
sont le monde de demain ? Parce qu’un enfant ne
naît pas avec une arme dans les mains pas
qu’un « cocktail Molotov » moins encore
avec la haine de l’autre. Comment imaginer un seul
instant que cet enfant que nous admirons tant, deviendra
peut-être un bourreau, un délinquant,
un traître, un sage, un illustre humaniste,
perdu un océan de haine et de malheur ?
Cependant, nous
ne devons pas demeurer dans un fatalisme permanent.
L’excès a toujours existé dans l’appréciation
des valeurs, dans le regard sur les différences,
dans les opinions, ainsi dans la connaissance de
soi.
Nous allons terminer cette réflexion par
une pensée orientale en espérant qu’elle
nous aidera à mieux nous rapprocher pour
mieux nous connaître et peut-être pour
mieux nous supporter.
« Le Bonheur,
la gloire, les louanges qui s’adressent à
nos ennemis sont autant de flèches qui nous
atteignent et nous font mal. En revanche, si nos
ennemis sont soumis à la critique et que
le malheur les frappe, alors, nous sommes heureux.
»
Nous ne sommes satisfaits
que par les félicitations qui nous concernent.
Cette conduite n’est pas juste. Elle montre notre
immaturité »
« Les causes
qui provoquent l’irritation et l’énervement
sont multiples. L’anxiété et la peur
sont de celles-là.
Peur et anxiété nous incitent à
réagir sans réflexion face à
certains évènements de notre vie.
»
Il ressort de cette
réflexion que beaucoup d’entre-nous dirons
en ces termes: cela n’est que de l’utopie, du rêve
; de l’angélisme. Le concret c’est l’argent,
les affaires, la création d’entreprises,
l’éradication du chômage, le logement
pour tous, la victoire sur les maladies, l’action
politique. Ils ont raison, oh ! Combien ils ont
raison ! Mais ils ne parviennent pas à bout
de leurs espoirs. Pourquoi cela ne fonctionne pas
? Parce qu’ils agissent avec deux seuls outils inutiles
et deux mots suffisent à les reconnaître
:
L’’égoïsme
et le ce mépris de l’autre.
Rv/R/enFR//19/11/2005